Contribution: Une nouvelle année scolaire, les mêmes problèmes, les mêmes craintes …(Par Daouda Gueye)

D’abord, il y a l’absence manifeste d’efforts du régime Benno Bokk Yakaar pour le règlement de la question des abris provisoires qui mettent des enfants et des enseignants du Sénégal dans des conditions de travail difficiles, presque impossibles. Nous entamons cette année scolaire avec pas moins de 6500 abris provisoires !

Ensuite, nous constatons pour la dénoncer, cette nolonté politique dont le régime de Macky Sall fait montre par rapport au respect des engagements pris le 17 février 2014, dans le protocole d’accord qu’il signé avec les syndicats d’enseignants.
Les lenteurs persistent dans la délivrance des actes administratifs, bloquant la carrière des enseignants.
Les négociations promises sur le régime indemnitaire n’ont pas lieu, alors que l’étude sur le système de rémunération au Sénégal a livré ses résultats depuis 2015.
Nous notons également la lenteur, voire l’immobilisme, dans le paiement aux enseignants des rappels d’intégration, d’avancement, de validation. Il faut savoir que compte non tenu des actes non encore signés, et qui sont très nombreux dans le circuit administratif, selon les techniciens du ministère des finances, le gouvernement doit 85 milliards de francs CFA aux enseignants, au titre des divers rappels, sans dire quand il compte apurer cette dette.

Enfin, en conséquence de ce qui précède, nous disons notre inquiétude face aux préavis de grève déposés par certains syndicats, au seuil de cette année scolaire 2017-2018, et qui font planer des menaces sérieuses sur l’école sénégalaise et sur l’avenir de nos enfants, donc de notre pays. Et naturellement, nous invitons le gouvernement à discuter avec les enseignants, et surtout à respecter les es engagements signés, et le tenons pour seul responsable des perturbations qui pourraient secouer l’école.

Notre souhait, au Grand parti, c’est une année scolaire apaisée et stable, afin que les enseignants puissent, au-delà des contenus à enseigner cette année, mettre en œuvre des rémédiations pour corriger les lacunes que nos enfants traînent à cause des grèves qui ont marqué ces dernières années.

Daouda Gueye de Pikine
Professeur de Philosophie
Convention nationale des Enseignants du Grand parti.
davehegel@yahoo.fr

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