Audio – Grève de 48h du Sames: Docteur Boly Diop appelle le gouvernement à être plus responsable

Les blouses blanches sont rouges de colère! Quatre syndicats de la Santé observent une grève de 48h à partir de ce lundi 23 mai. Il s’agit du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), de la Cnts/santé, du Syntras et du Sudtn. Sur le motif  de leur grève, le secrétaire général du Sames, Docteur Boly Diop informe qu’ils manifestent contre le non-respect des protocoles d’accord signés avec les syndicats du secteur de la santé depuis 2014. « On ne peut pas comprendre que depuis 2014 que l’on ait eu à signer des protocoles d’accord avec les syndicats et que, sur le plan de la matérialisation, aucun acte n’est posé. Je vous donne un exemple, le gouvernement avait renvoyé tous les syndicats à une étude qu’il devait mener sur les système de rémunérations des agents de l’Etat. Cet étude est finie, les résultats ont été présentés. Et nous comme on sait qu’on était lésé par rapport au traitement salarial, notre étude allait nous rétablir dans nos droits, parce qu’il est question de corriger une injustice, il était question de mettre fin à une iniquité par rapport au traitement salarial des fonctionnaires », a-t-il expliqué au micro de Senego Tv.

Face au mutisme du gouvernement, le Sames a décidé décréter une grève de 48h. « Si le gouvernement ne parvient toujours pas à régler notre problème, on va aller crescendo. Et je pense que ce n’est pas dans l’intérêt du gouvernement, des syndicats et de la population.  Nous appelons le gouvernement à être plus responsable et à traiter avec la plus grande diligence les questions du secteur de la santé », a-t-il suggéré. Toutefois, le Sg du Sames informe que le service minimum sera assuré. « Les urgences seront assurées, de même que, pour les malades qui étaient hospitalisés avant la grève, les soins vont se poursuivre », rassurer-t-il.

« Et c’est regrettable que le gouvernement puisse laisser la situation pourrir jusqu’à ce qu’on en arrive là », déplore-t-il avant de poursuivre: « on estime qu’à notre niveau tout ce qu’on devait faire pour ne pas arriver à cette situation on l’a fait.  Maintenant du côté du gouvernement, il faut qu’il s’assume, qu’il prenne ses responsabilités et qu’il respecte ses engagements envers les syndicats du secteur de la santé ».

 

 

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