Violence électorale : Mame Cheikh Mbacké AIS appelle les candidats à la retenue

Depuis le début de la campagne électorale des locales prévues ce 23 janvier, divers actes de violences ont pu cependant se produire, rendant le climat du pays chaotique. Sous cette optique, le guide religieux, par ailleurs président de l’Association Islamique pour le Soufisme (AIS), Serigne Mame Cheikh Mbacké Khadim Awa Ba, a fait face à la presse, ce jeudi pour se prononcer sur l’actualité de ses échéances électorales et appeler au calme.

« Compte tenu du contexte dans lequel traverse notre pays ces jours-ci avec les campagnes électorales menées par des candidats dans diverses municipalités du Sénégal. Ces campagnes sont parfois entachées par des actions et événements violents qui ne sont pas dignes de la place de notre peuple et de son merveilleux héritage démocratique. » assure t-il d’emblée

Appel à la paix

Ainsi « C’est pourquoi, Mame Cheikh Mbacké Khadim Awa Ba appelle tous les candidats et électeurs à faire prévaloir le langage de la sérénité et de la paix et veiller à soutenir la stabilité dans le pays par tous les moyens, respecter les règles du jeu démocratique et son corollaire concernant le respect de l’opinion des uns et des autres, l’acceptation des résultats des élections si les exigences de transparence sont respectées, renoncer à tout ce qui conduit à la violence et à la division de la société sénégalaise unie malgré ses différences de tribus, d’ethnies et de croyances.

L’Ais appelle les électeurs à exercer leur droit électoral dans le calme et dans sérénité le jour du scrutin et choisir librement leurs candidats.

En ce qui concerne la campagne nationale pour la criminalisation l’homosexualité, l’AIS déclare son soutien total et sans ambiguïté à cette campa basée sur les enseignements de la religion islamique, qui a interdit ces obscénités a prévu des sanctions contre ceux qui la pratiquent mais appelle les militants cette campagne à rester vigilent pour ne pas tomber dans la politisation qu’aucun parti ou groupe politique ne puisse penser qu’il est la cible d’une initiative.

En ce qui concerne la Charte de non-violence, l’AIS ne s’y oppose pas, mais considère que les politiciens doivent être sensibilisés sur le respect de tout ce qui contribue au maintien de la sécurité et de la paix dans le pays, sans exiger la signature d’un document à aucune partie. » poursuit-il

Crise malienne

In fine, « de même, l’Association saisit cette opportunité pour demander aux dirigeants des pays de la CEDEAO de faire prévaloir un climat de sérénité et de sagesse dans la crise politique au Mali en aidant ce pays voisin à traverser cette crise et lever, dans les plus brefs délais, le blocus aérien, maritime et terrestre imposé au Mali afin de faciliter le déplacement des personnes et des biens ». conclut le guide religieux.

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