Vidéo désobligeante sur nos foyers religieux : Appel se désolidarise et condamne…

L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (Appel) s’indigne des vidéos et images qui circulent sur Internet et qui présentent les guides et foyers religieux en des termes inadéquats. De telles pratiques mettent en péril la stabilité de notre chère nation et sont à condamner de manière catégorique.

Appel ne cautionnera jamais d’actes irresponsables et anti-professionnels sur le Net. Elle a été une organisation avec une force de proposition pour un meilleur encadrement, une organisation plus saine du sous-secteur de la presse. C’est d’ailleurs, pour cette raison, qu’à chaque occasion, elle attire l’attention des professionnels mais aussi de l’Etat sur la nécessité d’un meilleur encadrement du développement des WEBTV et des IPTV.

En attendant une réflexion plus approfondie sur le phénomène de la WebTV et des IPTV, les éditeurs de la presse en ligne rappellent que le Code de la presse a été voté et promulgué depuis juin 2017 donc, applicable. Ils s’étonnent que les textes d’application qui sont déjà validés par les professionnels depuis près de 5 mois restent toujours dans le «circuit administratif». En dehors de ces décrets, arrêtés et autres textes, il y a des dispositions du Code qui peuvent être mises en œuvre.

Le Code de la presse a consacré un nouvel organe de régulation avec plus de pouvoir: Haute autorité de la régulation des communications audiovisuelles (Harca) qui va pouvoir valablement prendre en charge la presse en ligne. Toutefois, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), dans son état actuel est dépourvu d’arguments et d’instruments juridiques pour la régulation de la presse en ligne.

9 COMMENTAIRES
  • Akibulang

    Et la privée des honnêtes citoyens que vous détruisez, vous en dites quoi ? Qui sont les « guides religieux » pour en faire l’exception ? Il faut s’indigner pour toutes les humiliations et les violations dont son victimes tous les citoyens. Arrêtez cette hypocrisie.

  • Saliou

    Il ne s’agit pas de faire une fatwa sur les médias, mais d’éduquer les talibés lourdes, toutes ces vidéos de danse ce sont des talibés mourides qui le font dans les chants religieux à l’image de Béthio thioné qui danse au son des trams rames avec des femmes tordues nues et tête une le débat est autre. Faut pas attendre avec la montée des réseaux sociaux pour faire une fatwa

  • Aminah

    Akibulang et saliou ,vous avez tous dis….merci

  • mour fall

    Non cher monsieur ces guides religieux représentent bien plus que des citoyens ordinaires car nous ont permis d’avoir une certaine cohésion sociale. Ç seulement dans les tarikhas qu’on retrouve représenter toutes les couches et sphères de la population sénégalaise. Ils interviennent dans les conflits sociaux et jouent le rôle de régulateur sociale. Grâce à eux le malgré tous les problèmes, le Sénégal bénéficie d’une paix et d’une certaine stabilité gage de tout processus de développement. Moi je dirai que nous devons en faire des institutions et colloborer avec eux en plus des chefs coutumierset traditionnels àfin de rédiger une nouvelle constitution basée sur réalités socio-culturels. Si en plus nous adaptons une langue du pays comme langue officielle, nous avons tout les bases d’un développement harmonieux et pacifique. La où certains pays ont besoin d’une dictature ou d’un modèle démocratique à l ‘occidentale pour avoir l’adhésion des masses populaires dans les politiques de développement, nous nous avons nos tarikhas ( si un khalife général dit avoir besoin d’une certaine somme d’argent, vous verrez les gens faire des kilomètres pour participer à la réalisation de ce besoin par contre nos gouvernants sont incapable d’inciter les personnes à s’acquiter de leur impôt) .

  • DOU NONOU

    @Mour FAll. Arrêtez vos élucubrations à deux noix. Vous voulez « constitutionaliser » les pouvoirs des fils et petits fils de « guides », de fils et petits fils de Cheikhs etc… Dieu sait que j’en suis un. Mais où irons nous avec tous les dérives prévisibles. Il faut bien faire la part des choses.

  • DOU NONOU

    @Mour FAll. Arrêtez vos élucubrations à deux noix. Vous voulez “constitutionaliser” les pouvoirs des fils et petits fils de “guides”, de fils et petits fils de Cheikhs etc… Dieu sait que j’en suis un. Mais où irons nous avec toutes les dérives prévisibles. Il faut bien faire la part des choses.

  • mour fall

    Dou nonou c nous les élites intellectuels( des Samba Diallo) qui avons gouverné le Sénégal avec des méthodes inappropriées à nos valeurs, coutumes et traditions mais nous avons voulu nous inspiré des méthodes des occidentaux. Résultat nous avons des pouvoirs despotiques avec des dérives sans précédent et pourtant ces pouvoirs sont nos institutions actuelles: aujourd’hui nous sommes les derniers de la classe
    Les tarikhas ont joué un rôle très important moi je ne parle pas de fils, de petits fils de marabout mais de tarikhas qui sont en plus de l’aspect religieux sont une philosophie de vie adapté à notre mode de vie.
    La perte de valeurs a anéanti toutes les couches de la société ( politique, marabout, fonctionnaire, artisans, ouvriers etc…). Ceci pour dire que nous devons construire notre développement en nous appuyant sur nos valeurs, traditions et coutumes comme tous les pays émergents ( Chine, Inde, Rwanda, Uruguay etc…
    Au Sénégal on parle souvent de la dynastie Faye-Sall ou de Wade Family mais à y regarder de plus près c’est plus un problème sociétal. En effet pour l’africain et le Sénégalais les fruits de la réussite d’un membre de la famille sont à partager entre tous les membres de la famille et essayer de s’y soustraire nous amène à des conflits insolubles. Sankhara donnait des chèques en bois pour satisfaire aux nombreuses solicitations et finalement il a été liquidé. Pour réussir notre développement nous devons avoir l’adhésion des masses populaires et ceci est seulement possible si nous avons des lois,règlements et constitution inadaptés à nos valeurs et traditions.

  • mour fall

    Pourquoi nous n’integrons pas l’histoire des tarikhas dans notre enseignement mais nous continuons à apprendre la révolution française, Kant, Descartes etc. De là tous nos lois, règlements et constitution sont d’inspiration française. Pour illustrer le divorce entre l’élite intellectuelle et les masses populaires prenons le cas du parrainage qui n’est qu’une bataille entre élites politico-intellectuel alors que 85% des sénégalais sont exclus comme candidat à l’élection présidentielle par une loi constitutionnelle qui empêche la candidature à toute personne qui ne sait pas lire et écrire la langue du colon. Quel honte!

  • Ibou kara

    Guides religieux depuis qu’ils ont intégré le cercle politique que tout ça arrive. Depuis qu’ils ont accepté d’être des citoyens ordinaires. Depuis qu’ils ont eu le goût du luxe. Du temps leurs parents, personnes n’osee faire ça. C’est vrai que l’éducation fait défaut dans ce pays mais eux aussi ils y sont responsables. Il faut qu’ils regagnent leurs places.

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