Vidéo-Déficit pluviométrique et inquiétude chez les agriculteurs: Le ministre Papa Abdoulaye Seck rassure…

« Rien ne doit être considéré comme étant catastrophique…« , selon Papa Abdoulaye Seck. Le ministre de l’Agriculture s’est prononcé sur le déficit pluviométrique de cette année qui ont provoqué des inquiétudes  chez les agriculteurs. Les autorités, pointés de doigt pour n’avoir pas anticipé sur ce phénomène, M. seck a tenu à les rassurer.

« Ça ne se passe pas comme le pensent certains (…) Quand on gère une campagne agricole, il faut, dès la fin de l’hivernage , commencer à préparer le prochain hivernage en posant un certain nombre d’hypothèses et faire en sorte que, à chaque hypothèse, correspond une stratégie de minimisation du risque et élaborer, par conséquent, un programme d’adaptation. Dés que nous avons des prévisions météo, nous essayons de faire des rajustements nécessaires concernant le programme d’adaptation et on essaie de définir ou de fixer la période la plus optimale pour le déclencher et c’est ce que nous avons fait (…) Rien n’est improvisé, tout est calculé lorsqu’on gère une campagne agricole« , rassure le ministre de l’Agriculture..

Il poursuit: « cette année, après avoir observé le profil de l’hivernage et tenu compte des prévisions, nous avons décidé d’avoir un programme d’adaptation qui s’articule autour de deux points, le premier c’est mettre l’accent sur des variétés à cycle court le deuxième c’est mettre l’accent sur des spéculations tolérantes au stress hydrique« .

Selon Papa Abdoulaye Seck, en fonction des zones où on a constaté un déficit, la répartition a été faite « de ces spéculations agricoles en tenant compte des conditions agro-écologiques au niveau de chaque zone. Ce qui veut dire que l’on ne va pas mettre toutes ces spéculations en même temps dans une zone déterminée. On choisit , dans chaque zone, les spéculations à retenir pour être sûr que la probabilité de réussite va être élevée« .

Un programme qui va ainsi coûter 7 milliards Cfa avec une valeur brute de la production de 105 milliards de F Cfa. Ce qui lui fait dire qu’avec ce programme, ils pourront avoir une bonne campagne agricole pour que l’agriculture continue de jouer un « rôle pivot dans le cadre de renforcement de notre économie nationale grâce à une contribution plus significative du secteur agricole dans la constitution de notre PIB« .

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