Un nouveau Code de la Publicité pour des réformes audacieuses au Sénégal
Le vendredi 3 janvier 2025, le Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a tenu une réunion cruciale pour présenter l’avant-projet de loi visant à réformer le Code de la Publicité. L’événement a réuni plusieurs acteurs clés, notamment les organismes étatiques, la Mairie de Dakar, l’Association des Professionnels des Régies Publicitaires du Sénégal (APRPS) et des membres de la Coordination des Associations de Presse du Sénégal.
Ce projet législatif s’aligne avec la vision du Chef de l’État et du Premier Ministre, déterminés à améliorer la gouvernance de divers secteurs grâce à des textes réglementaires modernes. L’initiative répond à des défis persistants tels que l’absence de réglementation adéquate et le manque de transparence dans le domaine publicitaire. Ce nouveau cadre législatif entend supprimer les pratiques publicitaires prohibées et éliminer l’opacité du marché publicitaire, comme l’a rapporté Sud Quotidien.
Comparée à l’ancienne loi de 1983, largement dépassée avec ses 17 articles jamais suivis d’un décret d’application, la nouvelle proposition comprend 178 articles riches en innovations. Elle aborde l’évolution du secteur, diversifie les supports publicitaires, organise et identifie les acteurs et protège les consommateurs.
Lors de la rencontre, le ministre M. Alioune Sall a annoncé des mesures décisives incluant l’identification des agences-conseils et des régies publicitaires, et l’interdiction de promouvoir des produits interdits tels que les jeux de hasard. Il a déclaré, d’après les informations de Sud Quotidien, vouloir formaliser davantage le secteur en veillant à la légalité des activités publicitaires.
Monsieur Abdoulaye Thiam, président de l’APRPS, s’est engagé à soutenir les nouvelles réformes tout en plaidant pour la protection des investissements publicitaires. Il a souligné l’importance de créer un organe de régulation pour encadrer les relations avec l’État, apporter la transparence et protéger les consommateurs des contenus inadéquats.
La mise en œuvre de ce projet permettrait à l’État d’assurer un rôle effectif de régulateur, protégeant ainsi la créativité et garantissant une rémunération équitable aux créateurs de contenus.