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Un éclairage sur l’emprunt obligataire du Sénégal : ce que vous devez savoir

Un éclairage sur l’emprunt obligataire du Sénégal : ce que vous devez savoir

Abdou Diaw, enseignant chercheur au Cesti, a fourni des précisions sur le nouvel emprunt obligataire du Sénégal évoqué récemment dans la presse. Selon lui, certains journaux mentionnent un nouvel emprunt prévu pour le 26 juin 2024 sur la BRVM. Toutefois, cette émission sur le marché régional remonte à février 2024, sous le régime sortant.

Abdou Diaw a rappelé que cet emprunt obligataire consistait en une levée de fonds de 265 milliards de FCFA, répartie en trois tranches : Tranche A avec une maturité de 5 ans et un taux d’intérêt de 6,25 % pour un montant de 85 milliards FCFA ; Tranche B avec une maturité de 7 ans et un taux d’intérêt de 6,45 % pour un montant de 75 milliards FCFA ; Tranche C avec une maturité de 10 ans et un taux d’intérêt de 6,65 % pour un montant de 40 milliards FCFA.

Il a également souligné que l’État du Sénégal, via cette opération sur le Marché Financier Régional de l’UEMOA, avait réussi à mobiliser les 265 milliards de FCFA entre le 18 janvier et le 7 février 2024, période de souscription.

Abdou Diaw a voulu rectifier une mauvaise interprétation en précisant que cette levée de fonds n’était pas une nouvelle émission sur la BRVM. Le 26 juin 2024, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA a admis trois nouveaux titres de l’État du Sénégal sur son marché des obligations, une première cotation permettant aux investisseurs initiaux de revendre ces titres sur le marché financier régional.

En conclusion, la dernière émission obligataire sur le marché de la BRVM remonte à février 2024 et non à juin 2024, comme certains journaux l’ont mentionné.

2 COMMENTAIRES
  • Sylla

    Ils tous ouvrirent leurs bouches 👄 pour dire du n’importe quoi.
    Voilà la réalité de ses empruntes.
    Laissez de nous pomper de l’air.

  • Chimere diaw

    Voilà un monsieur qui vient de nous éclairer nos journalistes sont de mauvaise foi ils ne creuse pas pour informer vrai la presse senegalaise n à plus de crédibilité malheureusement

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