Tensions entre la Colombie et les USA : « Le Conseil de sécurité ne supervise pas notre politique de paix », la ferme réponse de Gustavo Petro

Le président colombien, Gustavo Petro, a vivement réagi ce vendredi aux critiques d’un émissaire américain, Mike Waltz, concernant la politique de paix de son gouvernement. Sur le réseau social X, le chef de l’État a demandé aux États-Unis de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Colombie, suite à des accusations portées lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, la tension a éclaté après que l’émissaire américain Mike Waltz a qualifié les politiques de sécurité et de paix menées par Bogota de « franchement irresponsables ». Il a également accusé l’administration colombienne de « saper les progrès vers une paix durable » dans un pays confronté à une recrudescence de la violence liée aux dissidences des FARC et à la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN).

En réponse à ces déclarations, le président Petro a tenu à clarifier le rôle de l’instance onusienne. « Le Conseil de sécurité ne supervise pas notre politique de paix. Elle est souveraine », a-t-il affirmé. Il a rappelé que, selon la déclaration de la Colombie, le mandat du Conseil se limite au suivi du processus avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un cadre que son gouvernement « respecte ».

Le chef de l’État colombien a par ailleurs lié cette « position erronée » de Washington à une volonté d’« infléchir » la position de son pays sur la situation à Gaza. Gustavo Petro a insisté sur le fait que « ceux qui commettent un génocide dans la bande de Gaza doivent être jugés comme les génocidaires nazis à Nuremberg ».

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