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Tensions au sein de l’ATEL : Maître El Hadji Diouf remis à sa place par Khalifa Sall – « Nous en arrêtons là » (Vidéo)

Tensions au sein de l’ATEL : Maître El Hadji Diouf remis à sa place par Khalifa Sall – « Nous en arrêtons là » (Vidéo)

Lors de la réunion de l’Alliance pour la transparence des élections législatives (ATEL), une proposition inattendue a marqué les échanges. Maître El Hadji Diouf, fidèle à son caractère direct, a pris la parole pour suggérer une transformation radicale de l’organisation. Il a appelé à une mutation de la plateforme de lutte en une coalition politique d’envergure. Selon lui, le groupe ne devait pas se concentrer sur la confrontation ou les ambitions de postes, mais plutôt s’unir pour déposer des listes communes en vue des élections à venir.

Cependant, cette initiative n’a pas trouvé écho parmi une majorité des participants. La réaction de Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal, a été immédiate. Sans tergiverser, il a recadré l’intervention de Maître Diouf, rappelant que cette proposition n’était pas à l’ordre du jour. Khalifa Sall a insisté sur l’importance de maintenir l’objectif initial de la rencontre : structurer un mouvement pour surveiller et contrer toute tentative de fraude lors des élections législatives prévues pour le 17 novembre.

La divergence d’opinion entre les deux figures a illustré les tensions internes, notamment sur la stratégie à adopter pour faire face au régime en place. Khalifa Sall a rappelé la nécessité de rester concentré sur l’essentiel, à savoir garantir un scrutin transparent.

L’Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL) est un regroupement politique récent, créé en septembre 2024, qui rassemble environ 110 partis et mouvements au Sénégal. Son objectif central est d’assurer la transparence et l’intégrité du processus électoral, à l’approche des législatives anticipées du 17 novembre 2024.

Formée dans un contexte de méfiance envers le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye, l’ATEL dénonce le manque de concertation autour de l’organisation des élections. Parmi ses membres, des personnalités politiques de premier plan comme Khalifa Sall et Amadou Ba, critiques du manque de dialogue avec les autorités.

Séquence à voir à la 8ème minute.

1 COMMENTAIRES
  • baba

    non Khalipha wathiégua sa bopp…je suis triste pour toi vraiment

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