Syndicat de l’agriculture : un mois de préavis de grève pour de meilleures conditions
Le Syndicat National des Techniciens et Travailleurs de l’Agriculture, connu sous l’acronyme SYNTTAS, a récemment annoncé avoir déposé un préavis de grève adressé au ministère de l’Agriculture. Selon les informations rapportées par nos confrères de Sud Quotidien, ce préavis est prévu pour s’étendre sur une durée d’un mois, du 8 janvier au 7 février 2025. L’objectif principal de cette démarche est de protester contre le manque de revalorisation du statut et des conditions de travail des membres du syndicat.
S’adressant à la presse à travers un communiqué, le secrétaire général de SYNTTAS, Mor Diouf, a déclaré qu’à l’issue de cette période, sans réponse positive du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diop, le syndicat prévoit un durcissement de son mouvement. Ainsi, une grève générale couvrant toute l’année 2025 pourrait être décrétée, avec un début le 8 janvier à 08 heures, se poursuivant jusqu’au 31 décembre de la même année à 17 heures.
Le syndicat dénonce plusieurs inégalités et dysfonctionnements notables, tels que des disparités salariales entre les agents du secteur agricole et ceux des autres branches de la fonction publique, une incohérence dans la classification des diplômes liés à l’agriculture, ainsi que des lacunes dans le transport, l’état des infrastructures, et les moyens logistiques. De plus, le manque de perspectives de carrière pour les contractuels est un autre point de discorde.
Mor Diouf et ses collègues attendent du ministère des actions concrètes, telles que la mise en place d’un fonds commun pour le secteur primaire déjà convenu dans un protocole d’accord, la généralisation des indemnités de logement, l’introduction d’une indemnité de risque pour les travailleurs, et l’harmonisation des classifications de diplômes et indemnités. Par ailleurs, ils plaident pour une amélioration générale des conditions de travail, notamment en termes d’équipements et d’infrastructures.
Ces éléments détaillés par Sud Quotidien soulignent l’urgence et l’ampleur des revendications portées par le syndicat en quête d’une reconnaissance accrue et de meilleures conditions professionnelles.
Sont ils des agriculteurs ou bien des techniciens du sol?
A mon avis on doit les foutre dehors.
Depuis 1960 les Sénégalais ne mangent que des produits qui viennent de l’extérieur.
Allez cultiver la terre au lieu de pleurnicher pour votre ventre.
Un pays en grande difficulté vous vous ne pensez qu’à vos personnes? Le Sénégal doit être dirigé par une main de fer pour remettre le pays sur les rails .. »Badola khamoul Yélla «