Sylvain Sankalé exhorte les artistes à embrasser la médiation pour booster leur carrière

Dans le sillage de l’ouverture de la saison artistique et culturelle de la Galerie nationale d’art, une conférence publique a été orchestrée. La problématique centrale était «Industries créatives et arts visuels : défis économiques et stabilité socioculturelle.» Sylvain Sankalé, conférencier et critique d’art, a profité de cette tribune pour partager sa vision du chemin que devraient emprunter les artistes pour évoluer.

«Un artiste doit se trouver un agent pour gérer sa carrière», affirme fermement Sylvain Sankalé. Pour lui, l’artiste n’a pas à jongler entre création et vente. Ceux qui tentent de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes, soit par manque de confiance ou par souci d’économie, peinent à progresser.

Sylvain Sankalé estime qu’un bon artiste devrait se focaliser sur sa créativité et sa fantaisie, disposant de la liberté de faire ce qu’il désire. Les artistes de renommée internationale et nationale sont soutenus par des galeristes, souligne-t-il, mettant fin à l’idée que l’art est un exercice solitaire.

S’appuyant sur son expérience en tant qu’avocat, il a établi un parallèle entre les avocats et les artistes, les deux professions étant des prestataires de services. Ainsi, selon lui, chaque artiste doit définir ses ambitions en fonction de ses capacités et désirs, tout en étant conscient de ses possibilités et limites.

En conclusion, Sylvain Sankalé prône la compréhension par les artistes du domaine dans lequel ils comptent s’insérer et de ce qu’ils envisagent de faire. Une fois que ces éléments sont établis, il s’agit de trouver les moyens de réaliser ces ambitions.