Plus de vingt ans après, Steven Gerrard n’a toujours pas digéré l’arrivée d’El Hadji Diouf à Liverpool. Dans le podcast Rio Ferdinand Presents, l’ancien capitaine des Reds a ravivé un vieux ressentiment, qualifiant ce transfert d’« erreur » et symbole d’un choix manqué.
« On avait le choix entre Nicolas Anelka et El Hadji Diouf. Et on a opté pour Diouf, après une période de quatre ou cinq matchs en Coupe du monde. C’était la décision finale. Je ne sais pas qui a pris la décision », a-t-il lâché, visiblement amer. Pour lui, ce recrutement illustre un déséquilibre flagrant. « C’était une incompatibilité totale », a-t-il ajouté.
Recruté en juin 2002 après un Mondial éclatant avec le Sénégal – marqué notamment par la victoire historique contre la France et une qualification en quarts de finale – Diouf incarnait alors la nouvelle star africaine. Mais l’aventure à Liverpool ne fut pas à la hauteur des attentes : seulement six buts en 80 matchs toutes compétitions confondues, et une deuxième saison sans la moindre réalisation en 33 apparitions.
Avant la saison 2004/05, il quitte Anfield pour rejoindre Bolton Wanderers, où il retrouve des couleurs (24 buts et 18 passes décisives), confirmant que son talent s’exprimait mieux loin de la pression d’Anfield.