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Sokone réceptionne un complexe agro-alimentaire de 740 millions de FCFA

Sokone réceptionne un complexe agro-alimentaire de 740 millions de FCFA
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye a procédé, ce lundi 13 juin 2016, à Sokone dans la région Fatick, à la pose de la première pierre du complexe agro-alimentaire d’une valeur de 740 millions de francs CFA, a constaté l’Aps.
L’infrastructure comprendra une unité de transformation de noix d’anacarde et une unité de transformation de mangues.

Ce complexe agro-alimentaire, un investissement de 740 millions de francs CFA porté par le promoteur Amacodou Diouf devrait « devrait générer au moins 200 emplois dont les ¾ étant des emplois de femmes », a dit Aly Ngouille Ndiaye.Selon le ministre, le promoteur est « un sénégalais qui a vécu plus de 30 ans en Allemagne qui connaît bien le marché allemand y exportant des noix d’anacarde mais également de la mangue ».

« C’est un projet qui s’inscrit en droite ligne de la demande du président de la République qui invite, dans le cadre du Plan Sénégal émergent, à transformer nos produits que ce soit fruitiers, halieutiques », a relevé Aly Ngouille Ndiaye.

Il a estimé que cette unité de transformation de noix d’anacarde « va améliorer la chaîne de valeur et va rassurer les gens qui vont faire la production ».

« Ce qui va changer, c’est que lui [promoteur] va trouver des relations avec les producteurs et un encadrement qui permettra à [ces derniers] d’avoir au départ un marché assuré ce qui n’existait pas », a-t-il fait remarquer.

Et c’est pour décupler ce genre d’initiative que « nous avons mis en place un fond de 2,5 milliards de francs CFA à la BNDE pour aider les transformateurs », a dit M. Ndiaye.

« On espère que dans six mois, le président de la République ou le Premier ministre viendra inaugurer le complexe agro-alimentaire de Sokone qui aura également des chambres d’hôtes, un espace de soins et une cantine, a souhaité le ministre.

Pour sa part, le maire de Sokone, Moustapha Guèye dit « Petit Guèye » a souligné que le défi, après cette première phase, « sera d’assurer la matière première, d’assurer une appropriation de l’infrastructure par les producteurs eux-mêmes pour qu’on puisse stabiliser les prix ».

Il a, par ailleurs, lancé un appel à « l’Etat et à toutes les communes du Niombato pour sécuriser la matière première parce qu’on sait que beaucoup de noix d’anacarde et de mangues qui partent en Gambie sont achetées et exportées par des indiens ».

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