Sokhna Mously Mbacke aussi héroïque que…
Fille de Cheikh Ahmadou Bamba, Sokhna Mously Mbacké a vu le jour en 1337 de l’hégire, soit 1918 à Daroul Alimoul Khabir à Ndame, où résidait sa vertueuse mère Sokhna Faty Touti Diop, connue pour sa maîtrise du Saint-Coran au point d’en calligraphier 5 exemplaires. Retour sur la vie de cette femme talentueuse et courageuse.
Président Senghor l’admirait beaucoup. Une fois, il lui dit « Sokhna Mously , tu es trop en avance par rapport à ton époque. Voilà une figure de l’économie que la jeune génération doive découvrir pour s’en inspirer comme modèle. Voilà une citoyenne modèle, une figure exemplaire qui a dignement joué sa part dans la construction de son pays. »
Dans les année 50, Sokhna Mouslimatou Mbacke toujours dans sa vision novatrice avait l’ambition de mettre en place une unité industrielle de transformation des céréales locales d’une valeur de 250 millions . Dans ce projet, elle était en collaboration avec des allemands qui étaient venus à l’époque à Touba pour concrétiser cette belle initiative de Sokhna Mouslimatou.
Elle demeure à jamais une note en haut de la page de l’histoire de la Mouridiyya.
C’est la grande soeur de serigne Mourtalla Mbacké (même père, même mère). Yalla nagnou yalla tass cie sen barké
Hélas . Tantawi ce grand exagese de l’islam dans son commentaire du saint Coran rappelle qu’une des épouses du khalif Oumar Farouk possédait à elle seule à son époque un trésor qui était supérieur à dix fois le budget des États unis en 1950.
Je me demande comment les musulmans ont fait pour tout ce patrimoine tombe un jour dans les mains des ennemis de l’islam.
Nous possédons toujours de vaillants privilégiés qui peuvent nous apporter bonheur et paix. Mais nous préférons rester à parler de faux hadiths et traduire le saint Coran en paroles imaginaires