Quand mes parents sont décédés, j’avais entre 14 et 15 ans. Après le décès de ma mère, condamnée à mort, j’ai dû quitter les logements de fonction que nous occupions à Tivaouane. Ce furent des moments douloureux et très difficiles », se souvient Siry Sy, l’analyste politique qui était l’invité de Walfnet, revenant sur son enfance passée entre Tivaouane et Ngaay Pekhé.
Comme mes grands-parents du côté de ma mère étaient de Ngaay Mékhé dans le département de Tivaouane, il était plus simple d’aller là-bas que de partir au Fouta après la mort de ma mère, qui était divorcée de mon père par départ volontaire à ce moment-là.
Il ajoute : « J’étais presque déraillé, mais j’ai été sauvé par un certain Doudou Samb qui m’a réinséré à l’école, à Ngaay Mekhé… Ma mère, très malade, était condamnée à mort. »
Avec d’autres enfants, je sillonnais les marchés « louma ». J’étais même « coxeur de charrette et « guinzman » … »