Si pouvoir et opposition, assis côte à côte, main dans la main, supportent les Lions…

Il a été beaucoup question de supervision des adversaires du Sénégal pour le Mondial russe. Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a su profiter des rapports intéressants de ces espions pour disposer, sans bavures, de la Pologne, mardi dernier.

Une victoire qui a permis à notre pays de recevoir des félicitations de personnalités, tous genres confondus, du monde entier. Lamine Diack, ancien président de l’Iaaf, pour ne pas le citer, est en tête de peloton.

Les indications de  techniciens comme Amsatou Fall, ancien directeur technique national, qui a supervisé la Pologne, Youssou Dabo pour le Japon, ont permis à Aliou  d’apporter des solutions. 

Une méthode à reconduire, au-delà du Mondial pour les prochaines rencontres de l’Equipe nationale et autres clubs engagés dans les compétitions africaines. Et surtout ne pas lésiner sur les moyens pour sa mise en œuvre. 

Une méthode également qui doit faire des émules au niveau de la classe politique. Même si ses acteurs sont dans cet  état d’esprit et sont de tout cœur avec les Lions de la Téranga. On aimerait bien immortaliser ces images dans lesquelles pouvoir et opposition, assis côte à côte, main dans la main, supportant les Lions. Des aspects psychologiques utiles pour réarmer le moral de l’Equipe nationale, le dénominateur commun.

Cette image de Sénégal 92 où la Première Dame, Mme Elisabeth Diouf, Ousmane Tanor Dieng du Ps, et Me Ousmane Ngom du Pds, ministre dans le Gouvernement élargi de Abdou Diouf, appréciant sur les gradins du stade LSS, la performance de la bande à Bocandé, est à offrir  aux politiques. Et au-delà de ce factuel, ils peuvent s’engueuler s’ils le désirent. 

Pour revenir à nos Lions, Youssou Dabo, qui a supervisé le Japon, en perspective du match contre le Japon,  dit avoir du béton, pour faire un bon résultat. Et son homologue, Rawane Mbaye, de conseiller de fermer les intervalles et réduire les espaces.