Serigne Mbaye Sy Mansour: « Sénégal, diam rek mofi khadj » Senego TV

Le Buurde, en vue du Gamou de Tivaouane 2019, prévu, ce samedi 09 novembre, a été ouvert, ce mardi 29 octobre. Une cérémonie dirigée par le Khalife général des Tidianes.

Bourde, événement prisé

Des fidèles à perte de vue ont assisté, la nuit dernière, à l’ouverture du Bourde à Tivaouane. Le Bourde est un panégyrique  destiné au Prophète Mouhamed (PSL) écrit par l’Imam Bouchari. Et, comme il est de tradition pour la circonstance, le Khalife général des Tidianes s’est adressé aux fidèles voire aux Sénégalais dans les quatre coins du pays.

Une paix primordiale

Et la paix  a été la dominante dans le sermon de Serigne Mbaye Sy Mansour.  Seule la paix est primordiale pour la stabilité au Sénégal et partout ailleurs, a d’emblée souligné l’autorité de la Ville Sainte.  Poursuivant, le Saint-Homme soulignera que le retour à Dieu passe inéluctablement par les rapports de bon voisinage afin de tirer le meilleur parti de la grâce de Dieu.

Les faucons interpellés

Aussi s’est-il insurgé contre les fauteurs de trouble qui tentent de perturber la quiétude des populations. Non sans inviter tout Sénégalais à militer pour la paix. « Que Dieu, notre Créateur, omniscient, omniprésent et omnipotent, agrée nos prières ».  Amine yaa rabii !

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2 COMMENTAIRES
  • abdoulaye diallo

    Machallah Serigne bi sy Malick

  • Bour Sine

    SERIGNE ABDOU KHOUDOSS MBACKE,
    LA RÉFÉRENCE !
    Serigne Abdou Khoudoss Mbacke, fils de Mame Thierno Birahim Mbacke « Ndamal Darou » et de Sokhna Maréme Balla Syll ; originaire de ce prestigieux daara de Merina Syll qui a vu passer nombre d’érudits de nos jours et bien avant.
    Sa date de naissance est située entre 1908 et 1909 à Darou Manane (Baol). Ce nom qu’il porte, lui a été donné par le Vénéré Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke, alors qu’il se trouvait une fois de plus, en résidence surveillée à Thieyene (Djiolof) après l’étape de la Mauritanie.
    Après avoir, très jeune maîtrisé le coran auprès de son père et pour poursuivre ses études supérieures du domaine, Borom Darou le conduisit à Diourbel chez Serigne Touba. Celui-ci le garda quelques temps avant de le confier à Serigne Mohamed Lamine Gaye, pour son érudition. Ce dernier était un des érudits et talibés de confiance qui se trouvaient au service du Cheikh.
    Toute sa vie durant, Serigne Abdou Khoudoss Mbacke a été un être hors du commun. Doté d’une intelligence très pointue, il savait lire et écrire en arabe et en français et de façon très aisée.
    C’est une lapalissade que de dire que Serigne Abdou Khoudoss Mbacke était très pieux, très cultivé, très ordonné et très organisé dans sa vie de tous les jours. D’un calme olympien, il était très posé, intelligent, sincère dans ses propos qu’il n’avançait jamais gratuitement. Il était tellement humble que même au téléphonique, il se gardait de faire montre de son rang, ses fonction et ses qualités. Véridique jusqu’à l’extrême, il savait tenir son auditoire en haleine sans frustration aucune mais plutôt dans un parfait intérêt.
    Doté d’une mémoire infaillible, il se rappelait ; jusqu’aux moindres détails, de toutes dates ou tous contenus de tous échanges avec ceux qui le visitaient.
    Sa maîtrise des lignées familiales, faisait de son domicile, un point de convergence et de référence pour certains éclaircissements ; surtout.
    Les démunis, les nécessiteux, les indigents et même les personnalités de l’État, étaient traités avec les mêmes égards. Il n’aimait être interrompu quand il échangeait avec un talibé qui qu’il puisse être et quel que soit le rang de l’arrivant.
    Il a aussi inculqué la discipline et la retenue à tous ses siens. L’orthodoxie a toujours été son chemin, sa vie durant. Pendant toute celle-ci, il a fait naître et entretenu un amour filial envers tous les talibés; de quelle que appartenance qu’ils soient.
    Il succéda au Khalifa son frère, ami et confident Serigne Modou Awa Balla, en 1982 et a beaucoup œuvré pour la modernisation de la ville, le rayonnement du mouridisme et le développement de la citée ; à tous les points de vues.
    Il disait à toute autorités venue le visiter (administratives-politiques et autres) qu’il n’avait aucune doléance à titre personnel, et que Darou Mouhty et ses populations étaient sa préoccupation.
    Pendant tout son magistère, il a œuvré pour que Darou Mouhty bénéficie de toutes les commodités attendues dans une citée moderne. Les exemples sont légions.
    Il a quitté ce bas monde sur la pointe des pieds et la nuit du grand Magal de Touba du 03 avril de l’an 2003 et repose à « Beyti « auprès de son illustre père et ses frères qui l’ont devancé. Le magal commémorant la date de sa disparition aura lieu le Vendredi 08 novembre 2019 à son domicile. QUE LE TOUT PUISSANT LE RÉTRIBUE ET COUVRE SA FAMILLE DE SA GRACE DIVINE – AMEN !

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