« Mettons fin à l’occupation monétaire française ». C’est la pétition lancée par le comité d’initiative sur la souveraineté monétaire en Afrique. Composé d’une quinzaine de mouvements et partis politiques, ces leaders ont fait face à la presse, ce 21 décembre 2020 dans les locaux du mouvement Frapp.
Selon le comité d’initiative sur la souveraineté monétaire, le passage du f CFA à l’ECO, ne répond pas à l’attente des Africains. Pire, c’est Emmanuel Macron qui l’a décidé en préservant les intérêts de la France.
Avec l’ECO, la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ne devra plus déposer la moitié de ses réserves de change auprès de la Banque de France. Qui va aussi se retirer des instances de gouvernance de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) où elle était présente. Ce qui est moindre par rapport aux revendications des Africains car la parité fixe avec l’euro du franc CFA, futur Eco, est maintenue (1 euro = 655,96 francs CFA). Et pourtant cette parité fixe est l’une des caractéristiques du FCFA les plus critiquées.
Maintien de la parité fixe
Raison pour laquelle, cette pétition a vu le jour. L’Afrique demande à ce qu’il soit mis fin à l’accord de coopération monétaire avec la France, affirme Guy Marius Sagna. Pour gagner ce combat, le comité d’initiative sur la souveraineté monétaire demande l’ouverture de larges discussions et une mobilisation citoyenne sur la question dans les pays utilisateurs du f Cfa.
Font partie des signataires de cette pétition beaucoup de mouvements et partis : Forum social sénégalais, Gilets rouges, Fds, Rnd, Ld Debout, Mpr-Fcfa, Pastef, Mouvement Def Li Là Wàr, Urgences Panafricanistes, Sénégal notre priorité, Jif’Afrik, RBS CREW, Nittu dëgg Valeurs, Yoonu Askan Wi, FRAPP/ France Dégage. Des personnalités comme Boubacar Boris Diop, Yacine Fall, Nit Doff, Leuz Diwane, Fatou Blondin Diop etc.
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