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Saisie de 3 tonnes de cocaïne d’une valeur de 240 milliards FCFA: Arrêté, le propriétaire du navire déféré

Du nouveau dans l’affaire de la saisie des 3 tonnes de cocaïne. Le cerveau et le propriétaire du navire voyou ‘’N’ten Faye’’, arraisonné par la marine nationale sénégalaise en mars 2024, ont été arrêtés. Selon L’Observateur parcouru par Senego, il s’agit d’un puissant homme d’affaires basé à Bissau, Alexandre Antonio Tcham alias Alex.

La source rappelle qu’après la saisie de drogue d’une valeur marchande de 240 milliards de francs CFA, qui a abouti à l’interpellation des membres de l’équipage du bateau, les enquêteurs sénégalais avaient lancé la traque contre des ramifications, cernant les cartels d’Amérique latine, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe. Alex a été ainsi interpellé grâce à la collaboration avec Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne.

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Il ressort des premiers éléments de l’enquête que l’armateur, à la tête d’une entreprise de pêche « A. Tcham Filohos SARL » situé au port de Bissau, est « le point d’ancrage d’un trafic international de drogue ». Il se chargeait du transfert de la cargaison.

Placé en garde à vue, Alex devrait être déféré ce mardi au Parquet du Tribunal de Dakar. Selon L’Obs, il est déjà passé aux aveux, révélant « qu’il comptait revenir à Dakar pour une autre importante rencontre avec un richissime homme d’affaires dubaïote.

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« Étant donné qu’il se déplace en jet privé, il a voulu savoir à combien s’élèvent les frais de parking à l’aéroport ainsi que le carburant durant son séjour. Je devais ensuite le rencontrer pour les besoins de cette réunion, le 15 avril prochain. Malheureusement, j’ai été arrêté », a-t-il déclaré, selon le média sénégalais.

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4 commentaires

  1. Modou joel Diouf

    Le trafic international de drogue via le Senegal (on ferait tort de le minimiser ) ne date pas d’aujourdh’ui. Il est temps que ceux qui en savent plus passent aux aveux. Avec l’ampleur des sommes d’argent que ce genre d’affaires generent, on peut s’imaginer sans être sorcier que des politiques et hommes d’affaires ont eu (et peut-être ont encore ) de sales mains dedans. Que les services de securité et les services secrets de Senegal se mettent en besogne et surtout intensifient leurs collaborations avec les services ad hoc de l’etranger.


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