L’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, a repris ses consultations diplomatiques dans un contexte international en pleine évolution. Cette nouvelle séquence s’ouvre quelques semaines après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2797, redéfinissant les paramètres du dossier du Sahara Occidental.
Une escale stratégique en Norvège
Dans le cadre de cette tournée, le diplomate onusien a effectué un déplacement à Oslo, en Norvège, le 19 décembre dernier. Il y a rencontré le ministre norvégien des Affaires étrangères, Andreas Motzfeldt Kravik. Ce dernier a confirmé la tenue de ces échanges via la plateforme X, exprimant la satisfaction de son pays d’accueillir l’émissaire de l’ONU. Le chef de la diplomatie norvégienne a réitéré le soutien de son gouvernement aux efforts visant à réunir les différentes parties pour aboutir à une solution politique juste et durable.
La résolution 2797 comme nouvelle boussole
Selon les éléments rapportés par Agence Afrique, cette reprise d’activité diplomatique s’appuie sur les dispositions de la résolution 2797, adoptée le 31 octobre. Ce texte du Conseil de sécurité cite explicitement l’Algérie comme partie prenante au conflit, aux côtés du Maroc, de la Mauritanie et du Front Polisario. Le document onusien qualifie également le plan d’autonomie proposé par le Maroc de base réaliste et crédible pour la résolution de ce différend régional.
Les attentes autour de la position algérienne
L’attention des observateurs se porte désormais sur la réaction d’Alger face à cette nouvelle donne onusienne. La question centrale demeure la disposition de l’Algérie à s’engager dans le processus politique conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, ou le maintien de sa position de simple pays observateur. Les développements diplomatiques actuels visent à faire bouger les lignes de ce dossier vieux de plusieurs décennies, alors que la situation humanitaire dans les camps de Tindouf reste une préoccupation majeure.





