Le Saes et le Sudes menacent de perturber l’année scolaire

La crise éducative qui secoue l’année scolaire chaque année risque de se répéter cette année si l’on se fie aux déclarations de certains syndicats d’enseignement. Le Saes (Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur), et , le Sudes et le SELS Authentique de Gossas ne cachent pas leur colère face à l’Etat. 

Le Saes a décidé d’observer 24 heures de grève non renouvelables le jeudi 16 mars 2017. «  Il s’agit des problèmes de reclassement, des problèmes de validation, de paiement de rappels. C’est le cas des contractuels devant devenir fonctionnaires en bénéficiant des deux tiers (2/3) de leur ancienneté dont les dossiers ne sont pas encore traités. Aujourd’hui, on constate que le gouvernement a opté pour une politique de réduction drastique dans le recrutement. Dans certains cas, il y a même un gel, c’est le cas des Inspecteurs de l’enseignement élémentaire, Inspecteurs de l’enseignement moyen-secondaire et général. C’est inadmissible « , accuse le Secrétaire général du Sudes (Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal).

Amadou Diaouné de prévenir: «S’il n’y a pas d’évolution, de perspectives claires, le Sudes n’exclut pas le dépôt d’un préavis de grève sur la base de ces trois (3) éléments: l’application de ce qui reste des accords qui sont des points fondamentaux mais aussi la question du recrutement d’enseignants qualifiés en nombre suffisant… ».

La Section Sels Authentique de Gossas n’est pas en reste.  » Nous ne pouvons pas continuer en plus de ce que nous vivons par rapport aux retards liés aux lenteurs administratives vis-à-vis des actes de reclassement, des actes de validation et de contractualisation, si on y ajoute maintenant les retards de salaires, cela devient inadmissible « , embraie Amadou Doudou Ly.

Coordonnateur de la Section Sels (Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal) Authentique de Gossas, il martèle que  » c’est la deuxième fois, le mois passé, c’était la même chose. Ces gens-là ont perçu au-delà du 10 et véritablement « .

«  C’est une situation qui commence à perdurer et nous ne voulons pas qu’il y est des perturbations au niveau du système, raison pour laquelle, nous lançons un appel aux différentes autorités pour qu’elles puissent prendre les devants par rapport aux salaires pour que ces enseignants qui sont en pleine brousse puissent rentrer dans leurs fonds à temps « , enfonce-t-il.

1 COMMENTAIRE
  • Balla

    Est ce qu’ils savent faire autre chose?

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