Rose Wardini a annoncé aujourd’hui avoir renoncé à sa candidature à l’élection présidentielle sénégalaise, suite à une controverse liée à une supposée double nationalité, en contradiction avec les exigences constitutionnelles du Sénégal. Selon l’article 34 de la Constitution sénégalaise, tout candidat à la présidence doit posséder uniquement la nationalité sénégalaise pour être éligible. La polémique autour de la nationalité de Wardini a émergé après des révélations journalistiques, poussant la candidate à organiser une conférence de presse pour officialiser son retrait.
Cette situation soulève des interrogations sur les implications d’un retrait de candidature après l’annonce officielle des candidats par le Conseil Constitutionnel. Pour l’élection présidentielle de 2024, le Conseil avait initialement publié une liste de 20 candidats, incluant Rose Wardini. En vertu de la législation en vigueur, le Conseil Constitutionnel est tenu de publier une liste mise à jour en cas de retrait d’un candidat, ce qui ne modifiera pas la date du scrutin ni le processus électoral. La Constitution dans son Article 34, stipule que « En cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’élection est poursuivie avec les autres candidats en lice. Le Conseil Constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats. La date du scrutin est maintenue. »
Le retrait de Wardini, prévu par les mécanismes constitutionnels, n’aura donc pas d’impact sur la tenue de l’élection présidentielle, le processus devant se poursuivre sans elle. Le Conseil constitutionnel sera notifié du retrait de la candidate et procédera à la publication de la nouvelle liste des candidats éligibles.