Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) a organisé un atelier stratégique à Dakar pour élaborer un plan stratégique quinquennal. Des représentantes de 12 États membres de la CEDEAO, ainsi que des délégations d’autres pays africains, ont participé à cet événement crucial pour redéfinir les priorités du réseau face aux défis sécuritaires, politiques et sociaux actuels.
Renforcement du rôle des femmes dans la paix et la sécurité
L’atelier, organisé en partenariat avec ONU Femmes, la GIZ/EPSG et le Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG), vise à consolider les acquis du REPSFECO et à s’adapter aux nouveaux défis régionaux, tels que l’insécurité croissante, les déplacements forcés et l’extrémisme violent.
La présidente régionale du REPSFECO, Mme Ndiago Ndiaye, a souligné l’importance de cet atelier, qui intervient après sept années d’activités sous l’actuelle direction du réseau. Elle a également insisté sur la nécessité de prendre en compte les mutations technologiques et médiatiques, y compris l’intelligence artificielle.
Préparation du renouvellement des instances dirigeantes et coopération interrégionale
L’atelier a également permis de préparer le renouvellement des instances dirigeantes du REPSFECO et de renforcer la coopération interrégionale, notamment avec les pays du Sahel et d’Afrique centrale. L’objectif est de construire un espace stable et solidaire, en misant sur la cohésion sociale et le partenariat.
Astou Diouf, représentant la ministre sénégalaise de la Famille et des Solidarités, a salué la vision du REPSFECO, ancré dans la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce réseau joue un rôle central dans la promotion du leadership féminin dans les processus de paix, de médiation et de reconstruction.
Un plan stratégique pour une paix durable et inclusive
Les participantes ont exprimé leur volonté de faire de ce plan stratégique un outil opérationnel et concret pour une paix durable et inclusive. Le plan vise à renforcer la coordination, diversifier les partenariats et intégrer la dimension genre dans les réponses aux crises sécuritaires.