Réaction de Serigne Sow, Pastef Mbacké, après la libération de Sonko

La métaphore est vraiment appropriée pour ce qui est devenu l’affaire MACKY/SONKO.
Face à une situation délicate, à un problème difficile, il faut opter pour la solution la moins pénible. Autrement dit, face à une alternative ou chaque issue est douloureuse, il faut quand même se résigner à faire un choix raisonné. C’est cela que la justice de MACKY SALL à fait. Ousmane SONKO est mis sous contrôle judiciaire à défaut du mandat de dépôt, ou de l’assignation en résidence surveillée. Les deux derniers seraient de la poudre incandescente, compte tenu de la situation actuelle.

Au plan légal et pour sauvegarder ce qui reste de l’image de la justice Sénégalaise, cette relaxe est normale. Mais nous nous posons la question de savoir combien de chefs d’accusation pèsent sur le leader Ousmane SONKO. Cette relaxe sous contrôle judiciaire avec astreintes concerne-t-elle l’ensemble des chefs d’accusations ? Non !!!
Si le juge doit requérir auprès de l’assemblée Nationale encore une fois, une levée d’immunité sur le dossier d’incitation à l’insurrection, alors l’affaire est loin d’être finie. Si cette affaire a d’abord mobilisé dans le camp du Président SONKO, cela dépasse aujourd’hui le seul cadre du parti PASTEF et, implique toute la classe politique Sénégalaise, qui je vous le rappelle, avait appelé à manifester le vendredi 05 Mars 2021.

Quels que soient les stratagèmes utilisés par le Président Macky et son camp, ils ont perdu cette bataille, dans une guerre qui est loin d’être finie. Le peuple Sénégalais n’acceptera jamais que Ousmane SONKO, devenu le seul espoir pour la construction d’un état de droit, soit à nouveau mis dans une lancinante mise en examen pour quel que motif que ce soit.
L’abandon de toutes les charges, la réhabilitation de l’immunité parlementaire du député Ousmane SONKO, la libération des otages d’opinions, doivent être les prochaines étapes, qui ouvrent une sérieuse voix de sortie de crise. Tels sont les attentes des sénégalais dans leur écrasante majorité.

Toutefois, force est de constater que le combat est devenu celui de la jeune génération et de ceux qui sont fondamentalement attachés aux principes de justice et de respect des valeurs humaines. Ceux-là ne sont contrôlés par aucun leader, dans leur volonté d’en découdre avec l’exécutif, au premier rang duquel se trouve le Président Macky SALL. Si ce peuple exige de surcroît le départ du Président alors, ce sera le PRINTEMPS SENEGALAIS.

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