Selon le professeur Pape Ogo Seck, il appartiendra au Conseil constitutionnel de trancher, le moment venu, le débat en cours sur la possibilité ou non pour l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, de briguer un troisième mandat.
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud fm, dimanche 1er mars, et repris par leur quotidien, l’enseignant chercheur à la Faculté de droit et sciences politiques de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a, par ailleurs, plaidé pour le renforcement des pouvoirs des corps de contrôle afin qu’ils puissent traduire directement en justice des personnalités incriminées sans être obligés de passer par l’Exécutif.
Ne pas manquer le rendez-vous avec l’histoire
« Un autre rendez-vous manqué avec l’histoire », c’est ainsi que le professeur Pape Ogo Seck a qualifié le débat en cours concernant la possibilité ou non pour l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, de briguer un troisième mandat en 2024. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 1er mars, l’enseignant chercheur et Professeur titulaire de chaire des Universités, agrégé des Facultés de Droit et sciences politiques a déploré cette nouvelle polémique sur le mandat.
En effet, soulignant que « le Sénégal a toujours été considéré comme un modèle en matière de démocratie », l’enseignant chercheur à la Faculté de droit et science politique de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis semble cependant imputer à la rédaction de l’article 27 de la Constitution d’être à l’origine de cette nouvelle controverse.
L’article 27 sur la durée du mandat pose problème
Pour cause, soulignant que « l’histoire de l’article 27 sur la durée du mandat pose problème », l’enseignant chercheur a affirmé dans la foulée : « On ne peut pas dire clairement que cette disposition s’applique au mandat en cours ou pas ». « Il y 0a la question des dispositions transitoires, on parle souvent de la rétroactivité de la loi parce que le Sénégal a visiblement un problème d’application de la loi dans le temps et ce n’est pas quelque chose de nouveau. Depuis 2011, on a parlé sous Abdoulaye Wade : est-ce que c’est rétroactif ou pas ? En principe, la loi légifère pour l’avenir. Donc, elle ne doit pas régir même si elle est constitutionnelle des dispositions passées sauf dispositions contraires », a encore estimé le président de l’Association des juristes africains (Aja).
La balle renvoyée au Conseil constitutionnel
Poursuivant son analyse, l’enseignant chercheur a ainsi renvoyé la balle au Conseil constitutionnel, autorité compétente à dire le moment venu le droit s’il y a un problème d’interprétation. « Il y a effectivement un problème d’application de la Constitution dans le temps et il ne nous appartient, nous en tant que professeur de droit de le dire mais il appartiendra à l’autorité compétente d’en décider le moment venu. C’est du ressort du Conseil constitutionnel s’il y a le problème d’interprétation ».
De la nécessité de renforcer les corps de contrôle
Par ailleurs, s’exprimant sur la politique de bonne gouvernance du régime en place, le professeur Pape Ogo Seck a plaidé pour le renforcement des pouvoirs des corps de contrôle. En effet, estimant qu’« on ne peut plus continuer à gouverner le Sénégal dans l’opacité », il a fait savoir que ’Etat doit renforcer ses corps de contrôle en vue de les rendre plus efficaces dans leur action.
Et l’enseignant chercheur d’inviter dans la foulée le Président Macky Sall à renforcer les pouvoirs de l’Ofnac et de la Cour des comptes. Selon lui, ces deux corps de contrôle doivent pouvoir traduire directement en justice des personnalités incriminées sans avoir à passer par l’Exécutif. Loin de s’en tenir là, Pape Ogo Seck toujours concernant la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, a également proposé la mise en place d’une commission nationale chargée de la transparence et de la bonne gouvernance chargée du contrôle de la bonne exécution des programmes et projets de l’Etat.
Problème d’interprétation? Tout simplement de grammaire! Le système actuel de clientèlisme génère
la mauvaise gouvernanace
problème d’interprétation? Simplement de grammaire! Le système clentèliste rime avec mauvaise gouvernance
Vous parlez dans le vide.Wade a esseye’ un 3 em mandat ca na pas passe’ .Macky,si la constitution lui permet,le peuple est maitre et il decidera.
espece de menteur ce conseil constitutional ne peut trancher au nom de 14 millions de senegalais.
Le problème de l´Afrique est la pauvreté, l´analphabétisme et les intellectuels vereux qui trompent leur peuple et ne cherchent qu´a se maintenir au pouvoir. 2012 devait nous servir de leçon mais malheureusement celui qu´on avait élu pour rectifier les erreurs veut nous plonger dans les ténébres.
ki douniou teuguel ndayam mouniouy waax ay waaxi cour constitutionnelle brrrrrrr..
Macky troisieme mandat inshallah
Vous faites des polémiques là ou il n’y en a pas , Macky Sall est concentré sur son mandat pas sur son troisieme mandat
Concretement je ne vois pas ou est le probleme a ce qu’il se représente aprs le peuple fera sont choix mais ne l’empecher pas de se présenter
Ceux sont vous les intellectuels qui manquez d honnêteté. Ok la constitution ne dit pas clairement que le mandat de 7 ans est compté ou pas mais elle ne dit pas aussi que nul ne peut faire 2 mandats consecutif de 7 ans ou de 5ans mais tout court ney et précis que nul ne peut faire mandats consecutifs . C est du français. Macky a fait un mandat de 7 ans et un mandat de 5 ans et je crois un plys un egal 2 c est terminé.
Harro à la malhonnêteté. Soit ceux qui ont écrit la constitution dont nuls ou malhonnête mzis l esprit de 2012 c est 2 mandats clairs
Ces clossards veulent semer la confusion dire le conseil constiritionnel de trancher c’est dire a macky de trancher
La question que nous devons nous poser est le suivante :Le Président a t’il de jas fait un premier mandat de 7 ans oui ou non .
Yaw seytané candidature mo doul ame
Ogo Seck l ami de Ismaila Madior Fall est un habitue de prise de position bizarre. Il sait pertinemment que l article 27 est clair. Il n a aucune credibilite
Ogo Seck l ami de Ismaila Madior Fall est un habitue de prise de position bizarre. Il sait pertinemment que l article 27 est clair. Il n a aucune credibilite
Vous appelez ça professeur ?
Que Macky bouge son Q en 2024 basta, il ya rien d’autre a savoir
Mon cher prof, « …nul ne peut faire deux mandants consécutifs…» est une précision de taille dans l’esprit même de l’article. Si aujourd’hui vous voulez appuyer une interprétation autre que cela c’est parce que vous êtes malhonnête.