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Problèmes financement, faible investissement dans l’éducation : les assurances du ministre à la société civile

Problèmes financement, faible investissement dans l’éducation : les assurances du ministre à la société civile

Le nouveau ministre de l’Éducation a présidé ce vendredi la clôture de la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation/formation PAQUET-EF. À cette occasion, Moustapha Guirassy a rassuré la société civile, notamment la Cosydep, qui a appelé à un « Jubanti au système éducatif » sur la problématique du financement et la faiblesse de la part de l’investissement.

« L’éducation est un droit et non un luxe. Monsieur le ministre, nous devons veiller à l’effectivité de ce droit ». Ces en ces termes que Cheikh Mbow avait interpellé le ministre de l’éducation Moustapha Guirassy, vendredi lors de la cérémonie de clôture de la 11ème revue sectorielle sur l’éducation. Le Directeur exécutif de la Cosydep à également insisté sur le financement endogène de l’éducation. « Il y a des niches que nous pouvons explorer », dit-il, sans oublier la nécessité de mettre en place un cadre d’écoute inclusif pour la prise en charge optimale des besoins de l’école.

Pour répondre à ces préoccupations de la  Cosydep, le ministre de l’Éducation a d’emblée salué cette performance réalisée et encouragé les programmes des différents ministères, tout en soulignant le bilan ressorti d’un ensemble d’alertes et de points d’attention des discussions qui aident à un meilleur redressement pour une meilleure régulation.

« Il s’agit de la problématique de la préscolarisation, des faiblesses notées dans le maintien, et de la baisse du TBS alimentaire qui nécessite une attention. Deux questions ont aussi retenu l’attention lors des échanges : il s’agit de la problématique du financement de l’éducation avec la faiblesse de la part de l’investissement ainsi que la nécessité de cartographier la contribution des ménages et des collectivités territoriales dans le financement pour mieux tracer les efforts de toutes les entités pour financer l’éducation et la formation dans notre pays. »

À ce niveau, le ministre de l’Éducation rassure que les dispositions seront prises avec tous les services techniques. « Avec la nouvelle vision fondée sur le projet de transformation systémique, la présente édition de la revue, comme déjà annoncé à l’ouverture, préfigure un tournant décisif pour le renouveau du système éducatif. C’est ainsi qu’il a invité toutes les familles d’acteurs à renforcer la synergie autour de l’éducation et de la formation pour accompagner la transition vers ce renouveau.

Pour ce faire, il explique que toutes les propositions, contributions et leçons acquises devront être capitalisées.

Ainsi, il a engagé l’équipe technique sectorielle, en rapport avec les différentes familles d’acteurs, à finaliser dans les meilleurs délais les documents de la revue en intégrant les idées nouvelles des échanges, les documents post-revus, le rapport de la revue et l’aide-mémoire afin de procéder à leur partage pour une bonne mise en œuvre des résolutions arrêtées pour l’année 2024 et celles issues des échanges.

C’est-à-dire le renforcement du suivi de deux recommandations non réalisées pour en accélérer la mise en œuvre en 2024, la contribution des ménages et des collectivités territoriales pour une meilleure visibilité dans les rapports de performance, renforcer l’étape de concertation avec des acteurs élargis pour des échanges plus féconds sur le pilotage du système éducatif, recentrer les projets et programmes pour un plus grand impact sur les élèves, et institutionnaliser la démarche de l’assurance qualité pour une offre éducative de meilleure qualité.

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