Préparation Cop 27 : La voix de l’Afrique fera échos à partir du Sénégal

La 18ème Conférence ministérielle africaine sur l’environnement a pris fin hier à Dakar, avec une volonté manifeste des autorités de rester unies pour que les préoccupations du continent, pas du tout épargné par les effets liés aux changements climatiques, soient entendues lors de la prochaine Cop-27 prévue en Egypte en novembre prochain.

Les rideaux sont tombés sur la 2e phase de la 18e Conférence ministérielle africaine sur l’environnement. A la fin de ce conclave de 5 jours, les besoins de l’Afrique, durement frappée par le réchauffement climatique, ont été passés en revue par les ministres de l’Environnement du continent et leurs partenaires. Dans leurs recommandations, la volonté de travailler ensemble et le défi de la mobilisation autour de ces questions ont été mis en exergue.

« Notre plus grand défi aujourd’hui est de travailler ensemble, main dans la main, pour transformer les problèmes environnementaux du continent en opportunités afin de booster le développement économique et social, dans le respect des principes de la durabilité », déclare Abdou Karim Sall, qui a lu le discours de clôture de cette conférence qui se tient en prélude à la prochaine Cop-27, prévue en Egypte en novembre prochain.

Les ministres appellent à la mobilisation.

A Dakar, les différentes parties voulaient harmoniser leurs positions avant la tenue de ce raout qui aura lieu à la station balnéaire Sharm-El-Sheikh. Le ministre de l’Environnement s’est réjoui que « les problèmes environnementaux relatifs au continent fassent l’objet d’une attention particulière de la part des partenaires au développement ».

Abdou Karim Sall trouve que « le continent africain dispose d’un potentiel important pour bâtir des partenaires gagnant-gagnant dans le domaine de l’environnement et mobiliser les moyens nécessaires à la mise en œuvre des politiques et programmes ».

Et pour relever le défi, le ministre pense que « l’Afrique doit compter sur ses propres ressources avant de s’ouvrir vers des partenariats innovants pour sortir des sentiers battus ». Que faire ? « Il faut que la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national repose à la fois sur les moyens propres de nos Etats et le soutien des partenaires au développement », affiche le ministre de l’Environnement et du développement durable.

Il a invité ses collègues à s’inscrire dans cette dynamique afin « de renforcer le leadership de la Cmae (Conférence des ministres africains de l’Environnement) dans la prise en charge des politiques environnementales du continent, surtout en perspective des grandes rencontres sur l’environnement qui se profilent à l’horizon dont la Cop-27 à Sharm-El-Sheikh, qui sera un grand moment pour notre continent ». Au pied des Pyramides, l’Afrique veut que sa voix soit plus audible sur les questions de l’environnement.

4 COMMENTAIRES
  • Uber

    Rendez nous nos Oryx d’abord. Vaurien !

  • Goto-Goto

    vous nous prenez comm des cons alors cest vous qui le son

  • Paul

    c est triste quelqu un qui prend des Oryx les transporte secretement comme on fait avec les ovins 4 pattes attachées. Au bout du voyage ils meurent. Ce monsieur est ministre de l environnement c est vraiment triste. Dans un pays normal il aurait eté deja démi de ses fonctions.

  • Lamine Diop

    Monsieur Dibi Oryx est toujours là ?

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