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Pape Diouf : « La première idée fausse répandue, c’est de dire que l’OM n’a plus d’argent »

Pape Diouf :  « La première idée fausse répandue, c’est de dire que l’OM n’a plus d’argent »

Pape Diouf en remet une couche ! L’ancien président de l’Olympique de Marseille est monté au créneau ce Mercredi une fois de plus, pour dénoncer la mauvaise gestion du club phocéen, qui a du mal à se relancer en championnat de France.

Face aux journalistes de L’Equipe, le sénégalais n’a pas mâché ses mots, comme à son habitude, a-t-on envie de dire. Dans cet entretien, celui qui aura été le boss de l’OM quatre ans durant s’attaque d’abord aux deux derniers entraîneurs marseillais, minimisant leur impact dans le groupe et leur façon de communiquer. « Ces entraîneurs (qui) peuvent tout changer. Je crois d’autant moins en eux, quand ils ne savent pas s’exprimer dans la langue des joueurs », fustige-t-il.

Concernant la gestion financière du club, Pape Diouf ne croit pas un seul instant que Marseille soit dépourvu d’argent.  » La première idée fausse répandue, c’est de dire que l’OM n’a plus d’argent. Moi, je réponds : plus d’argent par rapport à qui ? Au Paris Saint-Germain. Sinon aucun club n’est plus riche que l’OM, qui a suffisamment de fonds aujourd’hui pour pouvoir jouer les premiers rôles en Ligue 1. », admet-il.

Le natif d’Abéché (Tchad) va même plus loin, minimisant également le recrutement du meilleur marseillais de cette première partie de saison, le milieu de terrain Lassana Diarra, tout en reconnaissant tout de même ses qualités. « Je reconnais que Lassana Diarra est une très bonne recrue pour l’OM. Mais pas au point d’admettre que les dirigeants actuels ont eu du flair en enrôlant un joueur qui était devenu l’objet d’une méfiance absolue ».

Enfin, d’un point de vue personnel, Pape Diouf assure que ses sorties répétées et visant Vincent Labrune et sa bande, ne sont que le reflet d’une liberté d’expression et non de jalousie, voire de méchanceté.  » Je ne suis pas aigri. Les gens peuvent parler d’aigreur si cela leur chante. On n’aurait pas le droit de parler quand on quitte un endroit ? Moi, je parle ! « , s’exclame-t-il. Le journaliste de métier n’exclut toutefois pas un retour au sein de la Cannebière, exposant ses conditions sine qua non ayant l’air, pour l’instant, tout simplement impossibles.

 » Il y a peut-être deux conditions qui pourraient me faire changer d’avis. La première ce serait d’être approché par un investisseur qui peut donner au club une nouvelle puissance. Une puissance financière presque parisienne. Cela serait alors tentant. La deuxième raison qui pourrait me faire replonger, c’est que l’OM tombe tellement bas qu’il faille le ramasser à la petite cuillère et qu’il n’y ait personne pour le faire ». Ce qui devait être dit, a été dit…

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