Ouverture de « la nuit du Slam » à Guédiawaye

Le directeur du festival « Nuit du slam », Pape Meïssa Guèye, a déclaré que la deuxième édition de cette manifestation, qui s’est ouverte vendredi à Dakar, vise à « dynamiser » le secteur des arts urbains et « renforcer ses cadres d’expression », a indiqué la dépêche de l’Aps.

Il s’agit, à travers la prise en compte des préoccupations de ces arts urbains (slam, danse, musique et théâtre urbains), de favoriser la formation d’animateurs en slam dans le cadre scolaire et préscolaire, de développer la filière slam dans les écoles et de stimuler les échanges entre slameurs.

Des slameurs sénégalais venant de Dakar et des régions participent à la manifestation. Il y a notamment Ceptik (Parcelles assainies), Matador et Khalifa Ababacar (Pikine), Mandiaye Camara (Thiès), Double Servo (Podor), Jo Solar (Tambacounda) et Mwusa (Kaolack).
Pour les étrangers, des artistes venant du Togo, de Congo Brazaville et des Comores y seront à côté de ceux de la Belgique et de France, selon le directeur du festival Pape Meïssa Guèye.
Cette deuxième édition de la « Nuit du slam » dédiée au slam de poésie, se poursuivra samedi et dimanche avec comme thème « Créer des mots pour sortir de nos maux ».
Les activités sont prévues au Foyer de Wakhinane, à Guédiawaye, à l’espace jeune et au Ghip-hop.
Au programme figurent des ateliers d’échanges et de création entre slameurs, des performances slam et une table ronde sur le thème « Comment développer et faire évoluer le slam », dimanche à partir de 9 heures.
La « Nuit du slam’ a pour parrain le docteur Ndongo Mbaye, poète, écrivain, sociologue et journaliste, lit-on dans le dossier de presse parvenu à l’APS.

Elle est organisée dans le cadre du projet « Passerelles Guédia-Mons » et est portée par les associations « Théâtre de la Rue » (Sénégal) et Mars-Mons Arts de la scène de la Fédération Wallonie Bruxelles. (Belgique).

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