« Ousmane Sonko a failli être militant de mon parti à ses débuts », lâche Idrissa Seck, répondant vendredi sur RFI matin, à une question de Christophe Boisbouvier, Directeur adjoint de RFI, chargé de l’Afrique, sur un éventuel reversement des voix de Pastef, en 2024.
A en croire l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade, Ousmane Sonko, pour qui il a « énormément d’affection », était à deux doigts de militer au parti Rewmi, après lui avoir accordé deux audiences.
« Et c’est pourquoi, je suis particulièrement affligé de le voir emprunter le chemin qu’il est en train d’emprunter aujourd’hui. Il est assez populaire auprès de la jeunesse. Il aurait suffit qu’il dise à cette jeunesse, ‘nous sommes majoritaire dans le pays, armez-vous de vos cartes d’électeurs et de la détermination de protéger les résultats qui seront issus des bureaux de vote, mais ne cassez rien ». S’il avait fait ça, j’aurais applaudi ».
Le leader de Pastef, condamné à deux ans ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire Sweet Beauty, est assigné à résidence depuis le 28 mai dernier, à la cité Keur Gorgui.