Opinion – Candidature d’Amadou Lamine Sall à la Francophonie : « Que se passe-t-il réellement autour du silence assourdissant d’un président ? », par Felix Nzalé

Dans une tribune signée par Felix Nzalé et relayée par Sud Quotidien, la question du soutien de l’État sénégalais à la candidature du poète Amadou Lamine Sall au poste de Secrétaire général de la Francophonie est soulevée. Le texte met en lumière une perception de manque d’alignement des autorités face à cette ambition culturelle et diplomatique.

Selon l’auteur, bien que le président de la République, le Premier ministre et le ministre de la Culture aient été informés de cette candidature, un « silence particulier et long du président de la République et de son cabinet » persiste. Cette situation contrasterait avec le communiqué officiel favorable publié par le ministre de la Culture, un acte qui, selon la tribune, aurait dû être entériné par le chef du gouvernement. Des interrogations sont également formulées sur la participation du Sénégal au sommet francophone de Kigali, considéré comme une étape pour les pays souhaitant présenter un candidat.

La tribune souligne les enjeux stratégiques pour l’image du Sénégal. Felix Nzalé estime qu’il est essentiel de « maîtriser la narration publique entourant ce dossier de candidature afin de préserver la cohérence, l’image d’unité et la crédibilité internationale du Sénégal ». Il est avancé que la situation actuelle pourrait donner l’impression d’un affaiblissement de l’influence sénégalaise au sein des instances multilatérales.

Amadou Lamine Sall est présenté comme une figure majeure, dont le parcours et les distinctions, notamment sa reconnaissance par l’Académie française et son classement par le Musée du Louvre parmi les 100 poètes les plus importants du monde, en feraient un candidat « forte, solide, imparable ». L’auteur conclut par un appel direct au Président Diomaye Faye pour qu’il décrète cette candidature favorable, arguant que « Les Sénégalais vous le demandent. L’Afrique vous le demande ».