Le Mpox continue de se propager à travers le monde, avec des milliers de cas signalés, particulièrement en Afrique et en Asie.
Cette maladie, également connue sous le nom de variole du singe, a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 août, en raison de la menace qu’elle représente à l’échelle mondiale. La France a pour sa part décidé de se mettre en « état de vigilance maximale » face au nouveau variant du virus Mpox.
L’Afrique est de loin le continent le plus touché. Selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, 17 541 cas de Mpox et 517 décès ont été signalés dans 13 pays africains en 2024.
La République démocratique du Congo (RDC) est au cœur de l’épidémie, avec plus de 16 700 cas et 570 décès, représentant à elle seule 96 % des cas et 97 % des décès. Les autorités sanitaires du Burundi ont également fait état de 142 cas confirmés depuis juillet, tandis que la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Ghana, le Liberia le Nigeria ou encore le Rwanda ont rapporté des dizaines de cas.
En Asie, de nouveaux cas de Mpox ont été signalés, notamment au Pakistan, en Thaïlande et aux Philippines.
Outre l’Afrique et l’Asie, le virus a touché d’autres régions, avec des cas signalés en Australie et en Suède. l’Australie, qui connaît une résurgence du virus depuis juin 2024, a rapporté 93 cas, un chiffre en forte augmentation par rapport aux années précédentes.
La Suède a également fait état d’un cas importé, devenant ainsi le premier pays en Europe à signaler la maladie cette année.
Face à cette crise, plusieurs pays ont pris des mesures pour limiter la propagation du virus et soutenir les pays les plus aff. La France a annoncé qu’elle fournirait 100 000 doses de vaccin aux pays africains où le Mpox sévit, tandis que le Royaume-Uni s’est engagé à apporter une aide financière de 4 millions de dollars pour lutter contre les épidémies de Mpox et de choléra dans certaines communautés particulièrement vulnérables.
La Corée du Sud, de son côté, a renforcé ses mesures de précaution en exigeant que les voyageurs en provenance de plusieurs pays africains, dont la RDC, le Kenya et l’Ouganda, signalent toute apparition de symptômes du virus.