Nouvelle commission de presse : une source de tensions entre l’État et les médias

Nouvelle commission de presse : une source de tensions entre l’État et les médias

Alors que le débat sur le paiement des impôts par les entreprises de presse au Sénégal n’est pas encore clos, une nouvelle régulation vient raviver les tensions. Il s’agit de la création d’une commission chargée d’examiner et de valider les déclarations des entreprises de presse. Cette décision suscite déjà des réactions vives de la part de l’Association des Éditeurs en Ligne (APPEL), de la Coordination des Associations de Presse (CAP) et du Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS).

Les relations entre les médias et le pouvoir au Sénégal ont toujours été tumultueuses, peu importe le régime. Sous l’administration de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le ministère des télécommunications a mis en place une plateforme numérique pour l’enregistrement des entreprises de presse. Récemment, un arrêté a annoncé la création d’une commission composée de représentants de divers ministères et d’organes de régulation. Son but est de structurer le secteur et de s’assurer que seules les entreprises conformes puissent opérer légalement. Ce mécanisme, renouvelable chaque année, est toutefois contesté par les associations de médias.

L’APPEL critique cette nouvelle commission, affirmant qu’elle a été créée sans concertation et qu’elle pourrait avoir un contrôle excessif sur le secteur. L’Association déplore également le manque de clarté du texte et s’interroge sur l’implication de certains ministères dans le processus.

Cette nouvelle réglementation s’ajoute à d’autres sources de tensions, notamment les questions fiscales et la rupture des conventions entre l’État et les entreprises de presse. Malgré un moratoire accordé jusqu’en 2027, certaines associations constatent un non-respect de cette décision par les autorités. Par ailleurs, l’aide à la presse annoncée par le ministère de la communication est également critiquée pour l’attribution de fonds à des bénéficiaires indus, selon les associations professionnelles.

2 COMMENTAIRES
  • Malak

    On sait qui sont derrière Cet pseudo syndicat dénommé Appel.Ces delinquants de la presse qui régnaient en maître sous l’ancien régime doivent aller maintenant se reposer..Maintenant c’est le Jub Jubbal Jubbanti et rien ne fera reculer Diomaye et Sonko.

  • Malick

    Grâce à l’arrivée deu président Bassirou diomaye Faye et ousmane sonko le premier ministre que les savent que l’argent des sénégalais a été toujours mal géré par les anciens régimes.
    Li motakh Sénégal doone rewoum badolo.

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