Niger : Le régime militaire dénonce une ‘ingérence supplémentaire’ de la France

Le vendredi 1er septembre, le régime militaire au pouvoir au Niger a dénoncé ce qu’il qualifie d’ ‘ingérence supplémentaire’ de la France. Cette affirmation fait suite aux propos d’Emmanuel Macron, président de la République française, qui avait réaffirmé son soutien au président renversé, Mohamed Bazoum.

Le porte-parole du régime, le colonel-major Amadou Abdramane, a exprimé sa consternation face aux déclarations d’Emmanuel Macron. Selon lui, ces propos constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Niger.

Lors de sa déclaration, Emmanuel Macron avait appelé à une approche de partenariat, soutenant l’action diplomatique et, le cas échéant, militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). La France a réaffirmé à plusieurs reprises son soutien à la Cédéao, qui envisage une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et libérer le président Mohamed Bazoum.

Le colonel-major Abdramane a qualifié les efforts de Macron pour soutenir une invasion du Niger de ‘néocolonialistes’. Il a affirmé que le peuple nigérien ne veut rien de plus que de décider de son propre destin. Il a également précisé que les divergences avec la France ne concernent pas les relations entre les peuples, ni les individus, mais la pertinence de la présence militaire française au Niger.