Ngekhokh : Polémique autour du projet de construction d’un abattoir, la mairie pointée du doigt

La polémique s’est installée autour du projet de construction d’un abattoir à Ngekhokh. Les habitants interpellent l’édile de la ville. Ils veulent savoir les raisons du blocage du projet, le coût et le montant des indemnisations.

Depuis quelques temps les habitants de Ngekhokh se pose des questions sur la construction de l’abattoir municipal. Ils parlent de nébuleuse dans cette affaire. La mairie est pointée du doigt. « L’Ageroute avait prévu de récupérer le site où était l’abattoir pour faire passer l’autoroute. Il se trouve qu’il n’a pas finalement pris ce site. Nous avons interpellé le maire et lui demandé lce que devient lee site initialement prévu pour l’autoroute. Si le maire a vendu le terrain où ça appartient toujours à Ngekhokh. Une autre question, c’est le montant que L’Ageroute a donné. Et le maire nous dit que c’est 3,9 millions de F Cfa. Il l’a donné aux bouchers. Une bonne partie des bouchers disent ne rien recevoir« , a déclaré  sur Rfm Ameth Diallo, coordonnateur du mouvement Ngekhokh Bu Bess.

Réplique de la mairie

La réponse ne s’est pas fait attendre. Les collaborateurs du maire de Ngekhokh répondent aux accusations. « L’heure n’est pas aux discours et aux actions politiques. Mais aux actions de terrain. C’est ce qu’a compris notre honorable député-maire Pape Songué Diouf qui a eu à électrifier la ville, à se soucier des besoin de la population en eau. Par rapport aux allégations de ces politiciens de la ville, vous nous parler de procédure, ok. Mais vous comprendrez que par la même occasion, quand il s’agit des terres qui ont été données pour l’autoroute à péage, il y a le sous-préfet qui est là. Donc, si vous voulez des réponses, allez contacter directement le sous-préfet et le préfet puisqu’ils le représentant de l’Etat« , a expliqué Omar Sagna.

1 COMMENTAIRE
  • Cheikh Gaye

    pas de polémique .un seul franc donné à un seul boucher.doit avoir des traces administratives..xalis Tass n’a adouna bi.

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