Nazir Bankolé membre fondateur de l’Apr : « Vaut mieux avoir des adversaires de la trempe de Idy, que d’avoir des amis fous comme Mame Mbaye Niang »
Membre fondateur de l’Apr, Conseiller municipal à la Mairie de Sicap, Nazir Bankolé, depuis Paris a répondu à nos questions. Il a réagi à la conférence de Mame Mbaye Niang qu’il qualifie de «godillot».
Mame Mbaye Miang propose de faire convoquer Idrissa Seck à la police, et d’abroger la loi Ezzan. Quel commentaire en faites vous ?
Mame Mbaye Niang est un godillot qui ne s’est jamais illustré dans le passé, comme étant porteur d’une proposition intelligente. Je vous rappelle qu’il y’a peu de temps pour une brouille supposée entre le président et son premier ministre il a proposé de manière zélé, que l’on supprime le poste de premier ministre. Je lui demande de souffrir et d’accepter que dans une démocratie les opposants ont le droit de ne pas trouver bon ce que fait le pouvoir. C’est pas pour autant une raison de les envoyer en prison. Il manque de recul, et son zèle est le caractère saillant des courtisans. Encore une fois vaut mieux avoir des adversaires de la trempe de Idrissa Seck, cela te rend meilleur, que davoir des amis fous comme Mame Mbaye Niang .
Donc vous ne soutenez pas sa démarche ?
Comment voulez vous que je soutienne une initiative aussi débile que celle-ci. Et je ne suis pas le seul d’ailleurs. Lorsqu’on votait la loi Ezzan qui était le président de l’Assemblée nationale ? De quelle qualité Mame Mbaye Niang s’est-il prévalu pour convoquer la presse ? Je suis sur que la direction du parti n’est pas au courant. Mais tout ceci est le symbole d’un parti désorganisé, qui ressemble à bien des égards à un champ non clôturé où tous les animaux viennent divaguer. Mame Mbaye est juste un lanceur de pierres, on ne lui demande pas de réfléchir. Ça ne lui réussit pas. Il ne réfléchit pas. Dans le parti, il y’a des gens qui sont outillés pour proposer la riposte politique appropriée. Sa conférence de presse est lamentable, avec un français chaotique, des imprécisions terribles. J’ai eu honte pour lui.
vous avez raison sur toute la ligne