Moustapha Guirassy prône la suppression du baccalauréat au Sénégal

Devant l’impérieuse nécessité de réformer l’école sénégalaise dans tous les niveaux surtout dans l’échelle universitaire, l’honorable député Moustapha Guirassy, par ailleurs Pdg du groupe IAM, a rappelé dans une télé de la place, qu’il prône la suppression du baccalauréat et ce pour beaucoup de raisons.

« J’ai toujours prôné la suppression du baccalauréat. Des pays comme les Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne… ne pratiquent pas la baccalauréat », a d’abord indiqué l’ancien ministre sous Wade.

En effet, Moustapha Guirassy, l’ancien maire de Kédougou est convaincu que le système baccalauréat n’est pas des meilleurs qui permettre une meilleure sélection car tout le monde peut accéder à l’université par un simple coup de chance.

« Il faut remplacer le baccalauréat par le système de contrôle continu, qui permet d’avoir un parfait regard sur le niveau des apprenants ainsi avoir les moyens pédagogiques de les orienter vers des matières appropriées », a tonné l’honorable député.

En outre, l’ancien allié de Me Wade, pense itou qu’il est d’une urgente nécessité que l’on puisse introduire dans le système éducatif sénégalais des universités de métiers. Cela permettrait, selon le parlementaire, d’orienter nos jeunes vers un métier car cette donne permet principalement de préparer les étudiants à l’emploi et par conséquent décongestionner les universités.

En Espagne, il n’existe pas de baccalauréat aussi. Les lycéens obtiennent un diplôme avec une note moyenne des deux années avant les 18 ans. S’ils veulent accéder à l’université, ils doivent passer un examen, la « Selectividad ».

Une partie est commune et obligatoire à tous les candidats avec des examens en littérature, anglais, histoire ou philosophie. Une quatrième matière obligatoire, au choix de l’étudiant, s’y ajoute.

Reste ensuite une partie non obligatoire, composée au maximum de quatre matières. (Senego) L’élève les choisit pour élever sa note s’il désire intégrer des cursus plus exigeants. L’accès à l’université se fait suivant la note générale obtenue : 60 % de cette note correspond à la moyenne des deux années d’étude entre 16 et 18 ans et 40 % à l’examen de la « Selectividad ». (Senego)

Chaque année, chaque faculté détermine la note minimale d’accès suivant le nombre de places et la demande. Le taux de réussite à la « Selectividad » est élevé : depuis 2009, il dépasse toujours les 93 %.

 

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