Un million d’étudiants américains marchent aujourd’hui aux Etats-Unis, estiment certains médias. Une manière pour eux d’interpeller les politiciens d’interdire les fusils d’assaut.
La grande manifestation, baptisée « Marche pour nos vies », qui était lancé après la tuerie de l’école de Newton, a demandé aux politiciens d’interdire les fusils d’assaut et de resserrer la vérification des antécédents des acheteurs d’armes.
Nikolas Cruz, 19 ans, a ouvert le feu le 14 février 2018, a Parkland au nord de Miami aux États-Unis, tuant 17 personnes avant d’être arrêté. Avec son fusil semi-automatique AR-15 qu’il avait acheté légalement, cet ancien élève a commis la fusillade la plus meurtrière en milieu scolaire depuis celle de l’école primaire Sandy Hook à Newtown (26 morts en 2012) et a relancé le débat terbulent sur la question du contrôle du port d’armes dans le pays.
A Parkland, les élèves ont scandé avec insistance « Stop à l’inaction ! » « Nos hommes politiques, nos représentants au Parlement, notre président, notre gouverneur ne parlent pas en notre nom. C’est vraiment regrettable. Voilà pourquoi c’est à nous de réagir », a expliqué Emiro Portillo, un élève du lycée.
La « National School Walkout » a monté en puissance avec les mots d’ordre #Enough (« Cela suffit ») et #NeverAgain (« Plus jamais ça ») sur les réseaux sociaux.
Opposé à « toute législation qui viserait à fortifier les écoles avec davantage d’armes », des centaines des étudiants ont afflué vers la Maison Blanche, lançant des slogans hostiles à la National Rifle Association (NRA), le lobby des armes.
Lorsque certains écoles ont félicité les élèves pour leur militantisme, d’autres les ont menacés de sanctions.
Trump a promis une « session d’écoute », que les étudiants ont l’intention de boycotter.
