Manifs au Sénégal : Le Parti Convention des Démocrates du Sénégal déplore ces images terribles

Le Sénégal a été pris en otage dans une spirale politico-judiciaire pendant presque une semaine. Une affaire privée à la base qui s’est retrouvée dans le champ politique avec son lot de morts. Ainsi, le Parti Convention des Démocrates du Sénégal regrette ces images, qui selon le parti, n’honorent pas la démocratie Sénégalaise.

Le Sénégal sombre

« Depuis l’arrestation du député Ousmane Sonko du 03 mars 2021 on assiste à des scènes de guérillas urbaines, des supermarchés et stations services brûlés, des services de l’Etat mis à sac, des médias saccagés….« , a rappelé Samba Bathily, président du Parti Convention des Démocrates du Sénégal, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Senego.

Il souligne que ses images « regrettables qui n’honorent pas le Sénégal du 23 juin, le Sénégal des valeurs, de la paix, de la solidarité, de la tolérance, de la téranga et de la maturité démocratique ».

Cultivons la paix et le vivre ensemble

Ainsi, le Parti Convention des Démocrates du Sénégal félicite « le Président de la République pour la gestion exemplaire (de calme et de retenue) de cette crise mais aussi son discours d’apaisement de haute facture digne d’un patriarche ainsi que les mesures annoncés pour la prise en charge des préoccupations des jeunes et la préservation des emplois. Le PCDS réaffirme sa solidarité auprès du président et de son gouvernement ainsi que son ancrage au sein de la coalition Benno Bokk Yakar« , ajoute le texte.

Les hommages

« Tout en s’inclinant devant la mémoire des disparus, le Parti Convention des Démocrates du Sénégal rend un hommage mérité aux forces de l’ordre qui se sont mobilisées sur tous les fronts et exposent quotidiennement leur vie pour protéger celles des autres. A ce titre, elles méritent le respect et la profonde gratitude de tous les sénégalais« , regrette M. Bathily.

Rappel

Le Sénégal a connu une semaine infernale de violences. En une semaine, plus de 10 jeunes ont perdu la vie, à la suite des manifestations liées à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort par la masseuse Adji Sarr, inculpé lundi et mis sous contrôle judiciaire.

 

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