Mamadou L. Diallo à Abdou K. Sall : « Rendez au Sénégal et aux Sénégalais leurs gazelles Oryx »

Certains ne comptent pas lâcher du lest sur l’affaire des gazelles Oryx transférées de la réserve de Ferlo vers la ferme privée du ministre de l’Environnement. La question s’est invitée à l’Assemblée, ce lundi 30 novembre. En effet, Toussaint Manga, Mame Diarra Fam, Mamadou Lamine Diallo, pour ne citer que ceux-là, ont interpellé Abdou Karim Sall. Ils ont voulu savoir ce qui s’est vraiment passé avec ces animaux chèrement payés par l’Etat du Sénégal.

Mamadou Lamine Diallo…

Pour Mamadou Lamine Diallo repris par « Libération Online », ces Oryx n’appartiennent pas ministre de l’Environnement et du développement durable. « Depuis 2016 (nouvelle Constitution), les ressources naturelles appartiennent au peuple. Ces animaux appartiennent au peuple sénégalais« , a souligné le député qui s’adressait au ministre de l’Environnement et du développement durable.

Mame Diarra Fam et Toussaint Manga…

Pour sa part, Mame Diarra Fam estime que la véritable question dans cette affaire est de savoir comment Abdou Karim Sall a pu tronquer la procédure pour bénéficier des animaux appartenant à l’Etat du Sénégal. Pis, concernant celles mortes, la député libérale a demandé au ministre si les animaux ont été mangés et par qui. D’après toujours la même source, Toussaint Manga dira, pour sa part, qu’Abdou Karim Sall n’avait pas le droit de s’approprier le bien public.

Serigne Cheikh Mbacké Bara Doli…

Le président du groupe « Liberté et Démocratie », Serigne Cheikh Mbacké Bara Doli, a fait plus dans la raillerie. En effet, le député de Touba s’est dit ne pas être surpris par l’attitude de Abdou Karim Sall tant, dans le passé, lors de son passage à l’Agence de régulation des télécommunications et Postes (Artp), il a laissé des casseroles.

Abdou Karim Sall se dit à l’aise…

« Je suis très l’aise sur cette question des Oryx. Je peux vous assurer que rien d’irrégulier ni d’illégal engageant ma responsable n’a été fait. Le ministre de l’Edd que je suis, ne peut souhaiter la mort d’une souris a fortiori, d’une antilope… Cette question est définitivement bouclée. Je considère que ce débat sur les Oryx est définitivement clos« , a répondu le ministre de l’Environnement.