Maladie rénale chronique : Au Sénégal, plus de 850 mille personnes atteintes…
La Journée Mondiale du Rein est célébrée ce jeudi 14 mars. Plus de 85 millions de personnes souffrent de maladie rénale chronique dans le monde, dont 850 mille au Sénégal. Cette année, la Société Sénégalaise de Néphrologie, Dialyse et Transplantation a choisi comme thème « La Santé Rénale pour Tous : Promouvoir les soins et l’utilisation optimale des médicaments », et elle demande à l’État du Sénégal de renforcer les moyens de prise en charge.
« Au Sénégal, on estime que 850 mille personnes souffrent de maladie rénale. Et chaque année, entre 1000 et 2000 nouveaux cas de patients arrivent à l’étape terminale de la maladie et ont besoin de dialyse », a informé sur Rfm, Abdou Gnague, président de la Société Sénégalaise de Néphrologie, Dialyse et Transplantation.
Il ajoute que le Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans l’équipement des structures pour les traitements, tels que les centres de dialyse dans les 14 régions du pays, avec au moins un néphrologue.
Cependant, malgré ces efforts, il souligne que « le fossé est énorme, en raison de l’incidence élevée de l’insuffisance rénale terminale dans la population ».
Alors que 192 personnes sont actuellement traitées dans les centres de dialyse publics, chaque année, 1000 nouveaux cas d’insuffisance rénale chronique sont attendus et nécessitent une dialyse.
Selon lui, la seule solution consiste à diversifier les méthodes de travail en développant la dialyse péritonéale et la transplantation rénale.
Il faut aussi parler de la prévention, c’est important. Il faut que les Sénégalais sachent que cette maladie est due à une mauvaise alimentation. Croyez moi les légumes ne coûtent pas chers et avec un peu d’envie on peut cuisinier plusieurs plats avec surtout moins d’huile et de sel. Évitons les cubes Maggi ou jumbo. L’état doit absolument interdire la production et la vente de des cubes Maggi ou jumbo. Mangeons plus de céréales, de mil, de quinoa, de Avoine, nous en avons. Évitons le sucre, l’huileme, le riz et les cubes. Buvons plus d’eau surtout. Faisons du sport. C’est important!
Tout à fait d’accord avec vous Thiey (sa surnom bi môme Thiey😊).
Il faut aussi un bilan épidémiologique plus précis et décrire cette population en termes de temps lieu et personne. Il n’y a pas de statistiques fiables pour toutes les pathologies au Sénégal.
C’est un élément important en Santé publique.
Il faut aussi faire des études de facteurs de risques de la survenue de cette pathologie pour mieux élaborer les moyens de prévention.
Khubet Docteur en Santé publique