Les syndicats d’enseignants, le Cusems et le Grand cadre, sont menacés de licenciement par le régime de Macky Sall, à partir de mardi, s’ils ne prennent pas les réquisitions et restituent à l’administrations les notes des élèves. En attendant, Mactar Dabo, secrétaire général du Syndicat national des cadres et employés de l’administration publique enjoigne aux enseignants grévistes de retourner à l’école.
« Même si les enseignants sont dans leur droit de revendiquer, recadre-t-il sur la rfm, mais vu l’étendue et la durée de la grève, cette revendication pourrait provoquer une situation de crise nationale. Nous appelons les enseignants à prendre les réquisitions, à rejoindre les classe et à remettre les notes des élèves à l’administration. C’est une autre procédure qui n’a rien à voir avec ni le droit de grève ni avec la liberté syndicale ».
A partir de ce moment, éclaire M. Dabo, les syndicalistes pourront aborder sereinement les négociations. Il y a une jurisprudence (jurisprudence de la radiation des policiers) sur les mesures malheureuses qui peuvent tomber sur les enseignants et leurs familles. Ainsi Mactar Dabo invite l’Etat du Sénégal à « surseoir ainsi à toutes les dépenses de prestige et à limoger le ministre de l’Education nationale ».
Ces deux syndicats précités exigent du Gouvernement le respect des accords signés en 2015.