Litige foncier : Le Conseil Municipal de Fandène blanchit Augustin Tine et parle d’ « affabulations »

Augustin Tine est accusé d’être au cœur d’un « scandale » sur une assiette foncière de plus d’une centaine d’hectares qui fait l’objet d’un litige opposant la commune de Montrolland à celle de Fandene. Des accusations qui ont fait réagir le Conseil Municipal de Fandène qui parle d’ « affabulations« . Ledit Conseil s’est fait l’ « obligation » de porter à l’attention de l’opinion, des éclairages et des précisions.

Texte, in extenso :

En effet, le conseil municipal de Fandène a été saisi, par la famille de feu le sergent DIOUF, d’une demande de lotissement sur leurs terres familiales exploitées depuis toujours par leurs grands-parents.

Ainsi, cette famille, a par le biais du sieur Saliou DIOUF à qui elle a donné procuration, introduit auprès du conseil municipal de Fandène, en octobre 2017, une demande de lotissement adressée au Maire de Fandène sur le site communément dénommé « Bérokh ».

Dès réception de ladite demande, monsieur le maire de Fandène, comme à son habitude n’a pas hésité à saisir le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique à travers le Service Régional de l’Urbanisme de Thiès pour une autorisation d’effectuer ledit lotissement. Ainsi la commission régionale de l’urbanisme dirigée par le Gouverneur de région s’est réunie et a donné un avis favorable pour l’exécution du lotissement de « Bérokh ».

Auparavant, le Ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique après la visite des services de la DSCOS sur le site a autorisé, en juin 2020, par arrêté, le lotissement sur ce terrain non immatriculé (TNI) dénommé « Bérokh » – Route de Mont Roland.

Sur ce et conformément à l’usage en la matière, le conseil municipal de Fandène avait, à la date du 15 novembre 2018, procédé à une délibération d’une superficie de 51 ha 94 a 12 ca sur ce site situé dans la commune de Fandène sur l’axe Thiès-Mont Rolland, afin de réaliser le projet de lotissement demandé.

C’est seulement au terme de ce processus que le conseil municipal de Fandène s’est attaché les services d’un promoteur immobilier pour la réalisation du projet. Celui-ci s’est immédiatement mis à déblayer et viabiliser le site afin de le rendre propre à accueillir l’édification de villas à usage d’habitation. C’est bien le moment qu’ont attendus de prétendus propriétaires de parcelles sur ledit site pour se manifester et réclamer des terrains qu’ils déclarent avoir, auparavant, achetés.

C’est ainsi que, par le biais du maire de la commune de Mont Rolland que nous avons été saisis à ce propos, nous avons convié les réclamants à des rencontres au niveau de la mairie de Fandène, pour trouver, quelque soit le titre de propriété dont ils pouvaient se prévaloir, des compromis permettant d’éviter de léser l’un quelconque d’entre eux. Malheureusement, ces séances de conciliations n’ont pas permis d’aplanir, comme souhaité, toutes les difficultés dues essentiellement à l’absence totale ou partielle de preuves de leurs prétendus droits de propriété doublés d’un amateurisme qui n’a pas été pour faciliter une prise de décision.

En tout état de cause, le conseil municipal de Fandène, malgré la bonne volonté de Monsieur le maire Augustin TINE qui place l’être humain au cœur de toute sa politique, tient tout de même à travers sa commission domaniale, à faire les précisions ci-après :

– Jamais, la mairie de Fandène, et encore moins, monsieur le Maire n’ont été demandeurs de ce lotissement qui, au demeurant, est bien une sollicitation de la famille intéressée ;

– Il est établi par les services étatiques compétents (cadastre…) que le site en question se situe bien dans le périmètre communal de Fandène. Par conséquent toute prétention domaniale y relative doit résulter obligatoirement et exclusivement d’une délibération du conseil municipal de Fandène qui est le seul compétent sur son territoire ;

– A plusieurs reprises, des rencontres de conciliation ont été tenues avec les réclamants aux fins de trouver des solutions raisonnables pour tous, malgré l’absence quelques fois totale d’un quelconque acte juridique ou administratif pour soutenir les prétentions des uns et des autres ;

– Le Maire de Fandène, n’est ni de près, ni de loin, impliqué dans ce prétendu marchandage auquel semblent lui faire prendre part l’auteur de l’article qui nous vaut la présente mise au point ;

– Enfin, au nom du respect et de l’équidistance que nous reconnaissons à la DSCOS, nous nous interdisons de cautionner le manque de mesure et de respect qui semble l’associer, toujours selon le papier incriminé, à des actions d’intimidation exercées sur des personnes. Au contraire, nous lui connaissons et reconnaissons son rôle quotidien de veiller au respect et à l’application de la loi.

Telles sont les précisions et mises au point qu’il nous a semblé indispensables de faire au regard des allégations gratuites et sans fondement contenues dans l’article paru récemment dans la presse et faisant état d’un scandale foncier auquel il a été tenté de mêler le maire de Fandène. Au final, s’il nous était autorisé de parler de scandale, il se situerait certainement du côté de ceux qui cherchent vaille que vaille à disposer d’un lopin de terre dans un périmètre dont ils ne peuvent justifier aucun titre et qui, malgré tout, continuent à jouir de l’écoute favorable d’un maire qui ne se lasse pas un seul instant de les traiter avec respect et considération.

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