Cas Sonko, Présidentielle inclusive : 100 citoyens Bissau-Guinéens interpellent Macky Sall

Cas Sonko, Présidentielle inclusive : 100 citoyens Bissau-Guinéens interpellent Macky Sall

Dans une lettre ouverte, datée du 9 août 2023, le collectif de 100 citoyens Bissau-Guinéens, interpelle le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, à propos de la persécution des opposants politiques et des voix dissidentes au Sénégal. 

Selon les signataires, le Sénégal, sous le Président Macky Sall, a connu des moments sombres dominés par des épisodes de violence sans précédent dans son histoire. Un pays, disent-ils, divorcé du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression, persécutant des opposants politiques (Ousmane Sonko condamné dans plusieurs affaires afin de dissoudre son parti Pastef) et des voix dissidentes.

Entre autres, les Cent Citoyens Guinéens, de différentes sphères de la société, Activistes des Droits de l’Homme, Chercheurs, Journalistes, Avocats, Écrivains et Universitaires exigent la libération immédiate et inconditionnelle de Ousmane Sonko et de tous les prisonniers politiques arbitrairement détenus, maires de communes, activistes etc.

Aussi proposent-ils au Président Macky Sall l’organisation d’une Présidentielle inclusive, juste et transparente avec la participation de tous les candidats déclarés, y compris Ousmane Sonko.

Voici la Lettre e Manifeste  du collectif de 100 citoyens Bissau-Guinéens

Salutations distinguées et respectueuses,

Comme beaucoup de pays dans le monde, la République du Sénégal s’est proclamée État de droit démocratique, en conséquence, le respect des droits de l’homme est donc une obligation pour tous, en particulier pour les institutions de l’État. La République du Sénégal est également signataire de plusieurs Conventions Internationales qui garantissent des libertés essentielles à tous les citoyens, notamment la liberté de presse, de réunion, d’expression, de mouvement, d’opposition démocratique, entre autres. Les mêmes instruments internationaux recommandent une administration de la justice libre, indépendante, objective et transparente.

Malheureusement, la République sœur du Sénégal, sous votre direction, a connu des moments sombres dominés par des épisodes de violence sans précédent dans son histoire d’État réputé pour une tradition démocratique distinguée. D’une image de pays modèle de coexistence pacifique, le Sénégal est venu à porter le manteau d’un pays divorcé du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Au cours des onze dernières années, le peuple sénégalais a été menacé par votre régime pour son insensibilité manifeste aux principes structurants de la démocratie et de l’État de droit, à travers de la persécution des opposants politiques et des voix dissidentes.

Excellence Monsieur le Président !

Pour mieux exposer de manière explicite les violations systématiques des droits de l’homme perpétrées par votre régime, permettez-nous de citer à titre d’exemple les faits suivants :

a) L’instrumentalisation de la justice pour l’élimination politique des opposants politiques dont Khalifa Sall et Karim Wade ont été les premières victimes ;
b) La persécution permanente du chef de l’opposition Ousmane Sonko et d’autres responsables de son parti, dont le crime n’était que d’exercer les droits civils et politiques qui leur sont garantis par la constitution Sénégalaise ;

c) La condamnation successive d’Ousmane Sonko dans plusieurs affaires judiciaires politiquement manipulées, dans le but de décapiter son parti politique et par conséquent de l’écarter de la course aux élections présidentielles de Février 2024 ; La persécution, et détention abusive, illégale et arbitraire de plusieurs journalistes

d) La récente détention illégale, abusive et arbitraire d’Ousmane Sonko sur des accusations ridicules de plusieurs crimes graves, et contraint à une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement, aboutissant à son hospitalisation ;

e) La dissolution illégale, arbitraire et tyrannique du PASTEF, le parti de M. Ousmane Sonko, par le Décret du Ministre de l’Intérieur, sans aucune procédure judiciaire préalable ;

f) La persécution, et détention abusive, illégale et arbitraire de plusieurs journalistes indépendants, dont M. Pape Alé Niang, qui n’a été libéré qu’après une grève de la faim qui a conduit à une nouvelle hospitalisation dans un état jugé critique;

g) La détention arbitraire et abusive de certains avocats d’Ousmane et d’autres prisonniers politiques, en violation flagrante du leur droit à une défense adéquate;

h) La répression brutale des manifestants, qui s’est soldée à plusieurs reprises par la mort de dizaines de jeunes, sans que des enquêtes judiciaires soient ouvertes pour éclaircir les circonstances qui ont conduit à ces graves incidents.;

i) Persécution et l’arrestation des différents présidents de communes dans le but d’intimider les opposants et d’instaurer un régime dictatorial au Sénégal ;

j) Détention abusive et arbitraire d’un millier de personnes, dont des jeunes, , des responsables du PASTEF, des membres de la Coalition Yewwi Askan Wi, des journalistes, des avocats, des commentateurs, et bien d’autres;

k) Restriction d’accès à Internet et la suspension des réseaux sociaux, afin d’empêcher les citoyens d’accéder aux informations sur les terribles événements qui se déroulent au pays; l) Interdiction systématique des libertés de manifestation, de réunion et de circulation en violation flagrante de la constitution Sénégalaise et des engagements internationaux découlant des traités et conventions internationaux signés et ratifiés par l’Etat Sénégalais.

Excellence, Monsieur le Président,

La liste des actes illégaux contre les principes démocratiques et de l’Etat de droit perpétrés par son régime autoritaire est longue et ne vise qu’à éliminer les opposants politiques, à réduire l’espace civique aux défenseurs des droits de l’homme et à se perpétuer au pouvoir à travers des marionnettes guidées par le cartel des néo-colonialistes dont les privilèges sont plus que jamais menacés par la révolution populaire menée par Ousmane Sonko.

Au regard des faits exposés ci-dessus et compte tenu des risques de dégénérescence et des conséquences qui peuvent découler de la persistance sur cette voie solitaire de l’autoritarisme au Sénégal ainsi que de ses possibles répercussions contagieuses dans toute l’Afrique de l’Ouest, nous les Cent Citoyens Guinéens, de différentes sphères de la société, Activistes des Droits de l’Homme, Chercheurs, Journalistes, Avocats, Écrivains et Universitaires, nourris de sentiments et d’idéaux panafricanistes et conscients que les droits de l’homme sont des valeurs universelles qui transcendent les frontières des pays, demandons à Son Excellence de prendre les mesures suivantes:

1. La libération immédiate et inconditionnelle de M. Ousmane Sonko et de tous les prisonniers politiques arbitrairement détenus ;

2. Abrogation urgente du décret du ministre de l’Intérieur qui a ordonné la dissolution du PASTEF et l’appropriation illégale de ses actifs ;

3. L’abandon de toutes les poursuites judiciaires contre les journalistes indépendants tels que Pape Alé Niang et les autres professionnels des médias arbitrairement détenus ;

4. L’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques ;

5. Le strict respect des engagements internationaux pris par l’Etat sénégalais en matière de droits de l’homme, y compris l’exercice de l’opposition démocratique ;

6. Abandon de toutes les poursuites judiciaires engagées dans le seul but de persécuter les opposants politiques et les voix dissidentes ;

7. Ouverture d’une enquête judiciaire transparente et concluante pour engager la responsabilité pénale des auteurs moraux et matériels de la mort des jeunes manifestants ;

8. La cessation de tous les actes de répression policière contre les manifestants et le rétablissement conséquent du libre exercice des libertés de manifestation, de réunion, de mouvement et d’expression ;

9. Rétablissement immédiat de l’internet et des réseaux sociaux permettant aux citoyens d’exercer librement leurs libertés ;

10. Le respect scrupuleux des prescriptions de la Constitution du Sénégal et des droits civils et politiques qu’elle consacre, afin d’assurer une participation politique égale de tous au processus électoral, condition indispensable pour garantir la paix au Sénégal ;

11. L’adoption de mesures politiques et législatives urgentes pour organiser des élections présidentielles inclusives, justes et transparentes avec la participation de tous les candidats déclarés, y compris M. Ousmane Sonko.

Nous espérons que vous accorderez l’attention nécessaire à ces demandes, démontrant ainsi votre engagement envers la préservation des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux.

29 COMMENTAIRES
  • kou bakh ki

    Si vous voulez Sonko vous le prenez gratuitement.

  • Buur

    😂😭😂😭pensez à votre pays bande de corrompu et au meme Moment reprener vos compatriotes qui ne font que degrader notre pays

  • Moussa

    Des rebelles du Mfdc?

  • Rienquelaverite

    Quelle grosse farce ! Senego prend le Sénégalais pour un demeuré ‘ hier c’était les « commerçants gambiens »
    Aujourd’hui des  » personnalités bissau-guinéennes  »
    Quand on veut être sérieux on doit éviter d’être ridicule.
    Demain ce sera une liste de chefs de « CANTON DE LA MAURITANIE » ET QUI SAIT PEUT-ÊTRE DES RABINS D’ISRAËL.
    À LA LONGUE TOUT LE MONDE VA DÉCOUVRIR QUE VOUS ÊTES DANS LA MANIPULATION.

  • Vanessa

    LA PEUR DE PERDRE LE POUVOIR PARCE QU’ILS ONT VOLÉS TOUT L’ARGENT PUBLIC LA GESTION FRAUDULEUSE DANS TOUS LES DOMAINES ÉCOLOGIQUES LES MEURTRES PAR DES NERVIS DE L’APR LES DISPARITIONS MYSTÉRIEUSES DE DIDIER BADJI ET SON AMI GENDARME LA HAINE DE OUSMANE SONKO QUI A FAIT CHUTER LE TYRAN SANGUINAIRE VOILÀ LES RAISONS ILS ONT PEUR PERDRE LE POUVOIR MAIS LE BON DIEU CONNAÎT L’HISTOIRE DE CE GOUVERNEMENT DE MACKY SALL.

  • Leuz

    Ne vous inquiétez pas les sénégalais le préparent une bonne surprise ce birou poup avec sa chienne qui le serve de femme

  • Paix justice

    Merciiiii à xe soutien de taille. Même un apport de stylo, c’est participer au combat contre le diaye dolé et les injustices du regime de apr benno.

  • Sidy

    C’est triste pour notre pays dévoré et mis en sens dessus sens dessous par notre Président. S’il avait respecté depuis longtemps sa parole nous n’en serions pas là . Que DIEU nous protège et nous donne de meilleurs dirigeants

  • Laye SECK

    La CEDEAO ne dit rien sur ces lâches violations de tous les droits humains
    Si l’armée prend le pouvoir elle crie au SCANDALES

  • Lou Teukk Tass

    Tieuye Yallah. Li dou diame. Guinee Bissau moye diokh Senegal lecon de democratie. Deuk bi yakhou na…completement. Mais nak lou waye reindi, si sa lokho laye nathie. Setane mo dakh si ndaje.

  • Sénegalaisement

    Perte de temps 🤣🤣. Les sénégalais sont passés à autre chose après avoir vomi l’ex parti de terroristes et leader de domeram. Les jeunes sont sur les plages en train de passer de bons moments (poissons grillés etc…). RIP pastef 🤣🤣

    • Senegalais

      Rousss rekkk….yore rewe daffa fo sarakh ndeye ba sa nawle yi di la were. Rouss rekkk ak sene 14 milles milliards de dettes

  • Kagnoum

    Mais de quoi je me mêle!?

  • Indigné

    Arrêtez ce cirque. C’est ridicule cette forme de revendication.

  • Diaw

    Fake New.
    Montage grossier. Noms créés de toute pièce
    Tout ceci pue un montage ridicule.
    Les Bissau guinéens ont sans doute d’autres préoccupations que s’occuper des problèmes internes aux sénégalais.
    Inventez nous d ‘autres conneries ah ah ah!

  • Adams

    Macky a une haine une méchanceté trop profonde dans son cœur ils est dans son sang désolé de le dire cette régime criminels et cette justice corrompus

  • Cheikh Tourè

    Parenté oblige. Seulement il ne faut pas exagérer. Leur parent Sonko est turbulent
    C est lui qui appelle à l insurrection et il y a les conséquences que vous savez

  • Omar

    Et les gars , selon vous ca c est une information? Kouniou yeep rek , journalistes you sgal nio takh

  • Massogui

    De la tenue et de la retenue!!

  • Top

    Gno bagn gnuun wa senegal 😂😂

  • Santi

    Ils n’ont qu’à s’occuper des affaires de leur pays.

  • Laye

    😂😂😂😂😂😂 je n’ai même pas terminé la lecture de ce porno! Rendez-nous un service SENEGO, faites en sorte que ces connards lisent les réponses, il y a 2 600 000 habitants en Guinée Bissau, dites leurs de refaire une lettre avec au minimum 1 000 000 de personnes!

  • Zig

    Si vous voulez rattacher la casamance à la Guinée Bissau c’est peine perdue. Vous êtes tous des rebelles. Combien de fois des rebelles séparatistes de la casamance se sont terrés chez vous. Nous ne négocions pas avec des putschistes, rebelles ou séparatistes. Sonko a semé le désordre dans ce pays. Il n’a qu’à croupir en prison

  • Kader

    Wahahahahahahahahahahahzhajaja j’ai même pas lu. 😂😂😂😂😂😂😂😂 ils ont fait ma journée. Merci Senego la prochaine fois qu’ils soient 100000 et on en aura peut être quelque chose à foutre de leur avis

  • Medoune

    Tchimmmm, ce pays ne vaut plus rien. A real shithole country. Badolos domoukharame ak aye batard. Ils sont completement ternie l’image de cette nation.

    • SENEGAL REKK

      Bon Khatarayou pauvre ennemi de son propre pays.

    • Biri

      Avec le niveau de développement de leur pays , ils avaient vraiment autre chose à faire que de se mêler de politique sénégalaise.
      Hier c’était des gambiens qui demandaient la libération de Sonko.
      Ça ressemble beaucoup au plan de rattachement de la Gambie, et de Bissau à la casamance.
      Mais sachez que cela ne se passera pas comme vous le souhaitez.
      Allez cuver votre vin de palme ailleurs. Bande de soûlards

    • Sam le pirate

      🇸🇳 Macky ce DOMÉRAM a réduit notre pays en poubelle à l’odeur tellement nauséabonde que même nos voisins se bouchent le nez et nous font la morale. KHALASSS ! 🤷‍♂️

      • Le mechant

        Sam le domerame c’est ton de sonko et toi vous pensez que ce pays va être gouverner par un coup d’État pour demander a des types cons comme vous sortez et brûler le pays c est nos impôts que nous payons pour construire le Sénégal réveille toi

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