L’affaire du leader de Pastef risque de prendre d’autre tournure. La levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko s’est enclenché et le juge d’Instruction du 8ème cabinet a été saisi du dossier par le biais du procureur Serigne Bassirou Gueye. A travers un communiqué adressé au président de l’Assemblée nationale, les avocats de Ousmane Sonko soulignent des manquements dans la procédure et fixent 4 conditions à Moustapha Niass.
Les conditions
Ces avocats demandent à Moustapha Niasse d’intégrer 4 éléments dans leur examen de cette affaire. D’abord, ils demandent au président de l’Assemblée de requérir du Procureur et du juge d’instruction en charge du dossier, « le seul rapport existant, produit moins de 24 heures après les faits supposés de viol ».
Réquisitoire du parquet
Ensuite, « les déclarations des témoins et de l’accusatrice », après, « la déposition d’un des témoins ayant nommément cité une personnalité, membre du Groupe Benno Bokk Yakar, majoritaire à l’Assemblée nationale chargée d’examiner la question immunitaire d’un député opposant à ce groupe », et enfin, « le réquisitoire introductif du Parquet, lequel constitue un acte de poursuite initiée avant même que l’immunité ne soit levée, en violation de loi ».
Des erreurs graves
« De tels éléments vous détermineront, sans aucun doute, sur la suite à donner à la requête tendant à la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député Ousmane Sonko », ont conclu, les avocats du leader du parti Pastef, à travers une lettre adressé à l’assemblée nationale.
Voici la lettre :