Les nouvelles autorités prévoient d’augmenter les dépenses pour l’année 2025, les faisant passer de 5 755 milliards à…

Les nouvelles autorités prévoient d’augmenter les dépenses pour l’année 2025, les faisant passer de 5 755 milliards à…

Les nouvelles autorités, avec l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal le 2 avril et la nomination d’Ousmane Sonko comme Premier ministre, anticipent une augmentation des recettes pour l’année 2025. Bien que le budget du Sénégal ne soit pas encore définitivement arrêté, une augmentation des dépenses par rapport à l’année 2024 est déjà observable.

Les recettes prévues pour 2025 montrent une augmentation significative, principalement due à l’augmentation des recettes fiscales et non fiscales. Cette amélioration est attribuée à une meilleure mobilisation des ressources, notamment grâce à des mesures telles que l’amélioration de la surveillance douanière et l’introduction de nouvelles taxes.

Senego a analysé le document publié par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, mettant en lumière ces prévisions budgétaires.

Le budget 2024, d’un montant de 7003,6 milliards de FCFA, est élaboré par l’ancien régime dirigé par Macky Sall et son Premier ministre Amadou BA, avec l’objectif de faire face aux urgences actuelles et de préparer l’avenir. Il est aligné sur les objectifs de transformation structurelle de l’économie et de la croissance, de renforcement du capital humain, de la protection sociale, du développement durable et d’amélioration du cadre de gouvernance. Le budget est bâti sur une prévision de croissance de 9,2%.

Malheureusement pour les nouvelles autorités, la croissance du PIB hors hydrocarbures a été révisée à la baisse de 6% à 4,8% pour 2024 en raison de la révision des projections de production de pétrole et de gaz.La révision des hypothèses de production de pétrole et de gaz a entraîné une réduction des attentes de recettes fiscales.

Comprendre rapidement les différences :

  1. Budget 2024 :
    • Budget initial : 7 003,6 milliards FCFA
    • Recettes totales prévues : 4 915,2 milliards FCFA
    • Dépenses totales prévues : 5 755,4 milliards FCFA
    • Déficit budgétaire : 1 088,4 milliards FCFA
  2. Budget 2025 :
    • Budget non encore définitif : 6 390,2 milliards FCFA
    • Recettes totales prévues : 5 447,7 milliards FCFA
    • Dépenses totales prévues : 6 390,2 milliards FCFA
    • Déficit budgétaire : 942,5 milliards FCFA

Budget 2025

Les dépenses totales prévues pour 2025 sont de 6 390,2 milliards FCFA, soit une baisse de 8,7% par rapport au montant révisé de 2024. Cette diminution est principalement due à la révision à la baisse des prévisions de croissance économique, qui est désormais estimée à 9,7% pour 2025, contre 16,2% attendus en 2024. Cette révision est liée au décalage de l’exploitation du pétrole et du gaz au deuxième semestre 2024, ainsi qu’à un ralentissement des activités dans les secteurs du transport, de l’hébergement et de la restauration.

Dépenses

Malgré la baisse globale du budget, les investissements globaux pour 2025 devraient s’élever à 1 811,5 milliards FCFA, dont 1 087,1 milliards FCFA sur ressources internes et 724,4 milliards FCFA sur ressources externes. Les dépenses en capital sont maintenues à un niveau élevé pour soutenir la croissance économique et répondre aux besoins sociaux.

Recettes

Les recettes budgétaires pour 2025 sont projetées à 5 677,7 milliards FCFA, soit une augmentation de 15,5% par rapport au montant révisé de 2024. Cette augmentation est attendue malgré la révision à la baisse du PIB nominal, grâce à la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) et aux financements provenant de la coopération avec les partenaires extérieurs.

Déficit budgétaire

Le déficit budgétaire devrait être ramené à 3% du PIB dès 2025, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA. Cette réduction du déficit est un objectif clé du gouvernement pour consolider la stabilité macroéconomique.

2 COMMENTAIRES
  • KADER

    Veillez aussi à un audit approfondi du personnel de la administration, élargir l’assiette fiscale pour obliger ces très nombreux milliardaires de l’immobilier, surtout ceux de milieu maraboutique, à payer leurs impôts, instaurer une carte de séjour payante, décréter ka cessation de la gratuité sous toute de prestation. La femme guinéenne conçoit sa grossesse chez elle, attend son 8eme mois pour franchir la frontière pour venir bénéficier gratuitement de toutes les commodités y afférentes sans oublier de faire bénéficier à son bébé la nationalité sénégalaise. Comme que elle font un enfant chaque année imaginer les conséquences sur nos politiques de planification familiales

  • Anonyme

    Dans l’ensemble, nous assistons à une gestion budgétaire responsable et efficiente. Toutefois, veillons scrupuleusement à éviter la montée vertigineuse des dépenses de personnel. Nous pourrions atterrir une compression douloureuse. Poursuivons les efforts de rationalisation et de contraction des dépenses dans la mesure du possible

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