Seydou Diouf a accordé un entretien au journal « Le Quotidien ». Le président de la commission des lois de l’assemblée nationale a été interpellé sur l’affaire présumé de trafic de passeports diplomatiques impliquant des députés de la mouvance présidentielle. La question de la levée de l’immunité parlementaire a été abordée.
Précision…
Pour Seydou Diouf, « l’assemblée n’est pas en session… Je vois que le débat est agité sur la levée de l’immunité parlementaire des collègues incriminés. Mais au stade où nous en sommes (enquête préliminaire pour situer les responsabilités), je dis qu’il n’y a pas besoin de lever l’immunité parlementaire. Lorsque l’officier de police judiciaire a besoin de quelqu’un dans le cadre d’une procédure d’enquête préliminaire, il n’y a pas besoin de lever une immunité parlementaire« .
Le cas Sonko, dans l’affaire présumé de viol…
A cet effet, depuis l’éclatement de cette affaire dite de trafic de passeports diplomatiques, ils ont été nombreux à faire ressurgir le cas Ousmane Sonko. Parce que, selon eux, la majorité parlementaire avait agi autrement, avec une certaine rapidité, au stade d’enquête préliminaire.
Interpellé sur la question, Seydou Diouf estime que les gens se sont laissés aller dans cette affaire « pour dénaturer l’immunité parlementaire« . Il dit mettre au défi « n’importe quel constitutionnaliste, homme de droit ou tout autre, au nom de quoi un député convoqué par un officier de police judiciaire ne doit pas répondre alors que la loi parle de poursuite ou arrestation. Ce qu’on a fait dans l’affaire Sonko ne se justifiait pas et moi je l’ai dit. Le commandant de la section recherches était bien fondé à le convoquer sur cette affaire« .