Les Etablissements privés d’Enseignement Supérieur menacent et réclament plus de 20 milliards à l’Etat…

En conférence de presse ce matin dans un cadre de la place sur la Vdn, la Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (FEPES) est largement revenue sur le contentieux financier qui existe entre elle et l’Etat du Sénégal.

En effet, l’Etat du Sénégal doit aux Etablissements d’Enseignement Supérieur (EPES) plus de 20 milliards entre 2016 et 2018. Seulement pour l’année scolaire 2016/’17, l’Etat doit aux Universités privées la somme de 16 milliards de FCFA qui n’est toujours pas versée comme cela était promis par les autorités concernées dans ce dossier.

S’y ajoute tous les autres montants qui ne sont toujours pas régularisés entre 2017 et ce début de 2018, ce qui hausse la dette de l’Etat due au EPES regroupés dans la FEPES, à plus de 20 milliards entre 2016 et 2018.

Très remontée contre ce fait, la FEPES s’en prend au ministre de l’Economie et des finances, Amadou Bâ qui, jusqu’à présent, est resté incapable ou non désireux de payer cette somme due aux EPES malgré l’annonce faite par le ministre de l’enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, qui dit avoir tout diligenté afin que ces établissements reçoivent leur argent.

A cet effet, pour recevoir la totalité de cette somme que leur doit l’Etat du Sénégal, la FEPES envisage de tenir un sit in devant le ministère de l’Economie et des fiances pour manifester son ras le bol et ensuite rencontrer le Premier ministre avec la présence effective du ministre de l’Enseignement supérieur comme témoin.

La FEPES compte aussi, dans un autre élan, rencontrer les parlementaires, les associations des parents d’élèves, les chefs religieux et coutumiers pour que ceux-ci tentent de raisonner Amadou Bâ mais aussi l’Etat du Sénégal qui fait la sourde oreille malgré leurs multiples alertes.

Ainsi, selon le président de la Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (FEPES), Abass Fall, « si Amadou Bâ ne tente rien pour payer cette dette qui est en train de handicaper les EPES », c’est que « l’Enseignement Supérieur du Privé ne fais pas partie des priorités de ses priorités » au moment où « les pays qui se respectent donnent une place de choix à l’éducation et à la santé ». 

Ils n’ont pas omis de convoquer Mandela qui disait que « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ».

 

 

 

2 COMMENTAIRES
  • DIOLA

    MON PRESIDENT , ARRETE ON NE DOIT PAS DONNER LE BUDGET DU SENEGAL AUX ENSEIGNANTS ,OU SONT LES PECHEURS,LES ELEVEURS , LES CULTIVATEURS ,LA JEUNESSE SANS EMPLOI ,LES FEMMES SANS FINANCEMENT ,LES COMMERCANTS INFORMELS , LES OUVRIERS INFORMELS , LE TRANSPORT ,LES VILLAGES SANS EAU NI PISTE NI ELECTRICITE , DANS POSTES DE SANTE SANS MEDICAMENTS .
    MON PRESIDENT ,FERMONS L ECOLE SENEGALAISE ET DE BLOQUER LES SALAIRES AU MOINS POUR DEUX ANS AVEC LA SOLIDARIETE DE LA POPULATION .
    DE 1960 JUSQU A PRESENT ,LES ENSEIGNANTS PRENNENT LE PAYS EN OTAGE SANS AMELIORER L ENSEIGNEMENT DE NOS ENFANTS .
    DISONS ET ARRETONS CES ARNAQUEURS QUI NE SONT QUE DES VOLEURS .
    ILS VEULENT SACRIFIER LES ENFANTS MAIS ILS NE VEULENT PAS SE SACRIFIER PARCEQUE CHAQUE ILS TENDENT LES LONGS BRAS POUR RECUPERER LEURS SALAIRES DANS L ECOLE PUBLIQUE ET L ECOLE PRIVEE .

  • Moussa Sow

    En commun accord avec l’auteur de ce commentaire

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