Les Éclaireurs donnent une « seconde chance » aux diplômés chômeurs

La conception d’un  plan stratégique a été un moment pour l’Ong jeunesse et développement des Eclaireuses et Eclaireurs du Sénégal, de revenir sur l’emploi des jeunes diplômés de l’enseignement  supérieur  qui éprouvent d’énormes difficultés  pour se tailler une part dans le marché du travail. Le programme  seconde chance va les accompagner  jusqu’à l’amélioration de leur situation.

Le projet

L’Ong Jed, celle des éclaireuses et Eclaireurs du Sénégal  a mis  en place  un nouveau programme, dénommé  « seconde chance ».   Le programme seconde chance est développée avec Apte Sénégal. Il concerne de  jeunes diplômés du supérieur  .Il permet d’encadrer des jeunes diplômés du supérieur   qui n’arrivent  pas à trouver un emploi.  « Donc c’est un encadrement qui permet de les rendre plus employables, de les forcer à chercher de l’emploi, qu’ils puissent porter un projet d’entreprise. Nous les formons, nous les  accompagnons, nous créons  des conditions pour leurs mises en relations avec   les services financiers  décentralisés ou  banques   et  même  faciliter leur coopération avec des agences de l’Etat comme la Der.  Pour moment c’est un projet pilote de trente jeunes et à partir de cette  année, nous comptons le généraliser aux autres régions » indique  Ibou  Guéye, directeur exécutif de Jed.  Pour un premier recrutement, plus de trois cent dossiers ont  comptabilisés, ce qui fait dire, au responsable de Jed, que c’est la  preuve  que  plusieurs jeunes sont à la recherche d’un emploi. « Ils sont formés et doivent avoir ou créer de l’emploi ou même créateur d’entreprise. Ils sont formés sur le leadership, entrepreneuriat, sur des besoins spécifiques  qu’ils ont énumérés. Nous les faisons sur les besoins techniques, que nous appelons besoins personnel d’insertion qui  va leur permettre de mettre en place leur propre itinéraire d’insertion » déclare Ibou  Guéye.

Les possibilités

Revenant sur la situation des jeunes au Sénégal, le chef scout dira  qu’en  terme d’insertion, il y a  beaucoup de  difficultés,  « Le champ de recrutement n’est pas  suffisamment établi  au Sénégal. Il n y a pas suffisamment d’entreprises, de possibilités   et même d’innovations en terme de créations d’entreprises. Il faut arriver à aider ces jeunes à être créatifs. C’est la clef, l’emploi  salarié   n’est pas aujourd’hui  l’explication. Il faut innover, créer des choses qui  peuvent les amener à être des employeurs de demain » indique le directeur exécutif de l’Ong des Eeds.

Jeunesse et développement

L’Ong  jeunesse et développement  faisait sa revue annuelle, ce week- end à Mboro,  autour de l’ensemble des parties prenantes de l’organisation. L’objectif général, selon le directeur exécutif, est de  contribuer au développement  du Sénégal en s’assurant que les jeunes  en soient  les véritables artisans. « Un des  grands défis  est d’apporter la contribution  de Jed  au développement  du pays avec des jeunes comme fer de lance. Ce plan est conçu avec la gouvernance  de Jed et les entités des Eclaireurs du Sénégal » explique   le coordonnateur de Jed.

L’éducation formelle

L’Ong Jeunesse et développement est crée en 2009 et depuis lors,  un processus d’extension  suit  son cours. « Nous avons élaboré un nouveau plan stratégique  pour 5 ans. L’objectif majeur est de contribuer au développement intégral du Sénégal. Cette contribution passe par des axes de travail  qui nous avons identifié tels que l’éducation, la formation et l’insertion, la lutte pour atténuation des changements climatiques,  et la dimension plaidoyers » soutient Ibou  Guéye. Qui dira que l’ambition  est de s’installer sur la neuve région du Sénégal, avec une équipe dans chacune, pour mieux porter le changement voulu auprès des populations et des communautés.  Ainsi,  pendant ces  5 ans, Jed, dira ses responsable, va s’articuler autour  de  l’éducation formelle, c’est-à-dire tout ce qui a trait à l’amélioration des performances à l’école,  l’accès à l’école, la facilitation de l’Etat civil et accompagnement à travers  des supports tels que e micro- jardinage. « Il y a également la dimension éducation non formelle, car  nous sommes un mouvement d’éducation dénommé les éclaireurs .C’est pourquoi nous faisons des actions communautaires, en lien avec les unités scoutes. Nous avons toute une stratégie d’incubation en faveur des jeunes, d’accompagnement, qu’ils puissent  être de la plus-value et être employable au niveau du Sénégal »  explique le responsable  de l’Ong des Eclaireurs du Sénégal.

 

1 COMMENTAIRE
  • abdoulaye

    servir à la Nation

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