Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a affirmé que l’Égypte s’efforçait de mettre un terme « dès que possible » à l’attaque israélienne contre le Liban. Mercredi, il est arrivé à Beyrouth pour tenir des discussions avec des responsables de haut rang, notamment le Premier ministre Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri.
Abdelatty a souligné le soutien total de l’Égypte au Liban, en déclarant que son pays offrait « toutes les formes possibles de soutien pour aider le peuple libanais dans cette épreuve ». Il a également mentionné que l’Égypte maintenait des contacts constants avec « toutes les parties internationales et régionales », incluant des communications quotidiennes avec les États-Unis, la France, l’Union européenne et les pays arabes.
Le ministre égyptien a réitéré l’objectif de mettre fin rapidement à ce qu’il a qualifié de « brutale agression israélienne contre le Liban ». Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, ces discussions au Liban portent sur les négociations relatives au cessez-le-feu et l’aggravation de la situation humanitaire dans le pays.
Depuis la fin septembre, Israël a intensifié ses frappes aériennes contre des cibles supposées du Hezbollah au Liban, augmentant la tension dans le conflit transfrontalier avec le Liban, qui perdure depuis un an. Cette escalade survient après le lancement, par Israël, d’une offensive sur la Bande de Gaza le 7 octobre 2023.
D’après les autorités sanitaires libanaises, les derniers affrontements ont causé environ 3 300 décès, plus de 14 200 blessés et ont contraint plus d’un million de personnes à se déplacer. Le 1er octobre, Israël a de plus étendu le conflit en menant une incursion dans le sud du Liban.